Depuis plusieurs jours, les salariés de l’entreprise Chantier naval Marseille sont touchés par un mal que les spécialistes santé sont parvenus à identifier. Cette infection n’a rien à voir avec l’épidémie de coronavirus 2019-nCov, il s’agit d’une bactérie à pneumocoque.
Selon La Provence, 25 personnes ont été hospitalisées. Elles souffrent d’infection respiratoire, dont 13 présentent une surinfection grave au pneumocoque. « Le pneumocoque ou streptococcus pneumoniae est une bactérie. Il peut causer des infections pulmonaires et ORL (otites, sinusites), mais peut également être à l’origine de formes plus sévères d’infections invasives pour 10 à 30% des patients », a déclaré l’Agence Régionale de Santé Provence Alpes Côte d’Azur (ARS).
Quelque 4.000 travailleurs d’un chantier naval marseillais ont commencé à être vaccinés lundi, après la découverte de l’infection à pneumocoque, sans aucun lien avec le coronavirus chinois. Une quinzaine d’équipes de vaccination ont été déployées sur le Grand port maritime de Marseille (GPMM) pour « protéger les travailleurs potentiellement exposés sur le chantier », a indiqué l’ARS.
Les autorités de santé avaient été alertées jeudi de plusieurs cas d’infection à pneumocoque chez des personnes travaillant sur la rénovation d’un navire de croisière à Marseille. Treize personnes travaillant ont présenté une « pneumonie à pneumocoque »,diagnostiquée par l’hôpital.
Toutes travaillaient sur le Norwegian Cruise Line, un géant des mers à sec dans la « forme 10 », la plus grande de Méditerranée, où sa coque est entretenue et son intérieur modernisé.
L’ARS a été alertée par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, plus grand centre de diagnostic de France pour les maladies infectieuses, qui établit une veille sanitaire hebdomadaire sur tous les prélèvements de bactéries réalisés à l’AP-HM (hôpitaux de Marseille).
Le pneumocoque ou streptococcus pneumoniae est une bactérie qui peut causer des infections pulmonaires et ORL (otites, sinusites), mais peut également être à l’origine de formes plus sévères d’infections invasives pour 10 à 30% des patients.
La transmission est directe de personne à personne par l’intermédiaire des secrétions d’un malade, à l’occasion d’un contact rapproché et prolongé d’une heure.
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