La question du niveau scolaire des jeunes en France a été remise sur le tapis après les propos d’une adolescente ukrainienne. La jeune fille d’une douzaine d’années, qui depuis quelques jours suit les cours dans un collège de banlieue parisienne, était interrogée par BFMTV.
« Ici, les maths, c’est beaucoup plus facile qu’en Ukraine », a lancé à BFMTV lors d’un reportage, une collégienne ukrainienne venue se réfugier en France pour fuir la guerre dans son pays. Cette petite phrase anodine a relancé le débat sur le niveau scolaire des élèves français.
Les mathématiques, un langage universel
La guerre russo-ukrainienne a poussé de nombreux Ukrainiens à se réfugier dans d’autres pays dont la France. Des élèves ukrainiens se sont donc retrouvés sur les bancs des établissements scolaires français. C’est ainsi que, parmi eux, cette adolescente ukrainienne d’une douzaine d’années est arrivée dans un collège de Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne.
Quelle surprise !
« Ici les maths c’est beaucoup plus facile qu’en Ukraine »Baisser le niveau pour que nos nos chers petits aient entre 15 et 20 pour faire plaisir aux parents, aux élèves, les surestimer pour qu’ils tombent encore plus haut de leur chaise plus tard. https://t.co/XQrtp08G30
— Jane Austen ? (@loumolie) March 26, 2022
Les propos de la jeune fille ont été aussitôt relayés sur les réseaux sociaux et les commentaires ont fusé. Le député européen Jérôme Rivière, également porte-parole de la campagne d’Éric Zemmour, a notamment mentionné sur Twitter : « Le voilà le grand déclassement. Le réveil va être dur… »
Le magistrat français Charles Prats a lui aussi écrit un tweet, s’adressant au chef de l’État : « Bonjour Emmanuel Macron. Les jeunes Ukrainiens ont un message pour vous au sujet du niveau scolaire français à la suite de votre politique. »
Une phrase qui montre l’effondrement du niveau scolaire des élèves
Les propos de cette jeune Ukrainienne rappellent également la réforme du lycée qui, depuis 2019, a fait disparaître les mathématiques du tronc commun des élèves de Première et Terminale. Le ministre de l’Éducation nationale a d’ailleurs annoncé, en février dernier, la possibilité de revenir sur cette réforme, au demeurant vivement controversée.
En effet, celle-ci participerait à l’effondrement du niveau scolaire des élèves en France, entraînant une conséquence directe sur le classement PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), qui est une évaluation créée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) visant à tester les compétences des élèves de 15 ans en lecture, sciences et mathématiques.
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