Ce mardi 4 juillet, Matthieu Valet, porte-parole SICP Police, a apporté son soutien aux forces de l’ordre ainsi qu’au maire de l’Haÿ-les-Roses.
Depuis la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle routier, de graves violences urbaines ont secoué la France. Celles-ci sont cependant en train de décroître, selon le ministère de l’Intérieur. Ainsi que l’a rapporté Actu Mag ce mardi 4 juillet, Matthieu Valet a exprimé son soutien aux forces de l’ordre et au maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Vincent Jeanbrun, qui a été victime d’une tentative d’assassinat dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet.
« On a 700 policiers et gendarmes blessés et aujourd’hui je pense à eux »
« Les policiers et les gendarmes ont fait un travail exceptionnel durant ces nuits d’émeutes », a signifié Matthieu Valet. « On a 700 policiers gendarmes blessés et aujourd’hui je pense à eux, comme le maire dont la famille a été victime d’une tentative d’assassinat ce qui est ignoble dans notre république », a-t-il ajouté, le syndicaliste faisant référence à Vincent Jeanbrun. La maison de ce dernier a été prise pour cible par des émeutiers. Ceux-ci ont lancé une voiture-bélier garnie de produits incendiaires sur sa maison, alors que sa femme et ses deux enfants de cinq et sept ans se trouvaient à l’intérieur.
Matthieu Valet a par ailleurs assuré que les policiers « sont motivés et déterminés », reconnaissant que l’on a la chance « d’avoir des femmes et des hommes qui ne comptent pas leurs heures et leur engagement pour les Français ».
« Face aux émeutiers avec des roses… »
Le porte-parole SICP Police a rappelé que tous les élus n’ont pas « appelé au calme », pendant cette période d’émeutes. Dans l’émission Punchline de Laurence Ferrari, ce 4 juillet, il a également mentionné que « la LFI a un problème systémique avec les policiers », ajoutant qu’elle se sert de l’affaire Nahel en criant aux violences policières, le jour même des 3 ans de la mort de Mélanie Lemée. Cette militaire de 25 ans est décédée lors d’un banal contrôle routier, le 4 juillet 2020, après avoir été percutée par un chauffard refusant d’obtempérer.
Les LFI veulent « désarmer la police », aussi bien « moralement » que « physiquement », a-t-il précisé, pointant que ce n’est pas avec « des roses et avec des ‘s’il vous plaît ne nous touchez pas et n’incendiez pas les mairies’ », que la police va pouvoir faire face aux émeutiers.
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