Il aura fallu une campagne d’élection présidentielle pour que le « monstrueux » Covid-19 devienne une petite grippe, que les masques disparaissent ainsi que les restrictions et les messages anxiogènes. Ce grand danger pour l’humanité, qui exigeait que chaque adulte responsable – qu’il soit à risque ou non – ainsi que chaque enfant, se fasse vacciner trois fois sous peine d’être un sous-citoyen, a maintenant le droit de circuler librement dans la population. Après deux années de « guerre », les autorités de santé ont-elles soudainement découvert que le danger du Covid-19 est relatif ? Ou bien le besoin impérieux de bonnes nouvelles, d’une « victoire » pour préparer favorablement les esprits à la campagne du président Macron, est-il le déclencheur de cette détente ?
Le sujet n’a été que fort peu abordé, l’actualité en Ukraine – une véritable guerre celle-ci – ayant quasi tout effacé des mémoires. L’absence calculée du président Macron dans la campagne du premier tour n’a de même donné à aucun de ses compétiteurs l’occasion de demander des comptes quant à sa gestion de la crise Covid-19, aux milliards d’euros versés à Pfizer et à l’explosion de la dette. À ce jour, toutes ces dépenses, dont le remboursement pèsera sur plusieurs générations et donc sur nos enfants, sont vêtues de la légitimité que donne l’objectif de défendre ses citoyens quoi qu’il en coûte.
En revenant sur la gestion des évènements depuis mars 2020, l’histoire devra cependant juger de ce qui a relevé d’actions pour le bien de la nation de ce qui a, soit seulement servi la communication gouvernementale, soit a dévoyé la force publique. Qui a piloté la première réponse au Covid en 2020, au moment où la Chine refusait d’expédier des masques à la France alors qu’elle disposait de dizaines de millions de boîtes ? Au cabinet d’Olivier Véran, le professeur Antoine Tesnière, un des fondateurs de la France-China Foundation, le premier levier du soft-power chinois en France. Antoine Tesnière dont les intérêts financiers en Chine laissent malheureusement ouvrir des hypothèses peu flatteuses sur les raisons du silence français face à la scandaleuse attitude chinoise, ainsi que sur la force avec laquelle a été promue l’hypothèse d’une épidémie « naturelle » plutôt que d’une fuite de laboratoire à Wuhan. Monsieur Tesnière a, depuis, été récompensé de ses bons services en prenant la direction du PariSanté Campus, porte-étendard de « l’indépendance stratégique » de la France dans le domaine de la santé.
Puis sont venus les consultants en cravate du cabinet de conseil McKinsey, à qui la stratégie nationale de vaccination et son organisation ont été confiés. Jusqu’à maintenant, on ne s’est offusqué que des coûts colossaux de cette intervention, qui aurait dû relever des agences régionales de santé puisque pleinement compétentes sur ces sujets. On s’est aussi ému de découvrir les liens étroits entre le président Macron et les plus hauts responsables de McKinsey France, dont certains sont « bénévolement » intervenus dans sa campagne 2017. L’adverbe « bénévolement » n’existe évidemment pas dans le vocabulaire de McKinsey, il est le couvert de la firme lorsqu’elle se positionne « stratégiquement. » Effectivement, en investissant sur le candidat Macron, la firme s’est ouverte, plus grandes encore qu’auparavant, les portes de la commande publique.
Le plus choquant n’est cependant pas le paiement princier de ces consultants spécialistes des tableurs Excel, mais le lourd parfum de petits accords et de possible porte d’entrée cachée pour des géants de l’industrie pharmaceutique. Le New York Times a dans ce domaine lâché une bombe le 13 avril dernier : le quotidien new-yorkais, qui a eu accès à des milliers de fichiers confidentiels de la firme, révèle que depuis des années, les consultants chargés de conseiller les gouvernements et en particulier les autorités de santé offrent en même temps leurs services aux grandes entreprises pharmaceutiques. Aux État-Unis par exemple, McKinsey a vendu ses conseils à des entreprises pharmaceutiques américaines impliquées dans la crise des opioïdes (30.000 morts par an du fait de leur sur-consommation, poussée par le Pharma), en affichant sa capacité à influencer les bonnes personnes dans les agences de santé américaines. De l’autre, elle a conseillé ces mêmes agences, le gouvernement américain, des parlementaires, avec les mêmes consultants, sur la façon de répondre à la crise de manière « raisonnée », et en effaçant plusieurs éléments sur les risques liés aux opioïdes.
Revenons maintenant de notre côté de l’Atlantique : McKinsey qui, en France, a recommandé au gouvernement des vaccinations aussi larges que possible, aussi répétées que possible, y compris pour des personnes n’en ayant pas le moindre besoin, vendait en même temps ses précieux conseils à Pfizer. Pfizer dont le seul objectif est de vendre le maximum de doses de vaccin, au maximum de gens et qui fait actuellement activement campagne pour des vaccinations et des rappels auprès des 5-11 ans. Corrélation n’est pas raison et – aujourd’hui – rien ne prouve que McKinsey ait agit en collusion avec Pfizer. Il y aurait cependant bien assez, avec ces éléments, pour exiger une nouvelle enquête parlementaire pour analyser les liens d’intérêt entre Pfizer et McKinsey à New-York, là où les deux firmes ont leur siège et d’où elles pilotent l’ensemble de leurs filiales.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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