Juif orthodoxe ayant grandi dans la communauté mixte de Brooklyn et de Queens, influencé par la culture hip-hop, peu de choses indiquaient au jeune Ronald Primas qu’il allait devenir médecin. Il s’attendait encore moins à pratiquer des techniques de soin orientales pour aider ses patients à cesser de prendre des médicaments.
Quand Ronald Primas a commencé l’université dans les années 1980, il voulait devenir biologiste de la vie marine, mais sa future femme l’a convaincu de suivre les traces de son meilleur ami et de faire des études en médecine.
Durant les 10 premières années de sa pratique, le Dr Primas a fait ce que font d’autres internes – il a prescrit des médicaments et dirigé les patients vers la chirurgie. Pour les patients qui souffraient de maladies chroniques comme l’arthrite, la fibromyalgie ou le diabète, le Dr Primas prescrivait les médications d’usage qui « rapiècent et réparent », précise-t-il.
Il avait un problème chronique à l’estomac, diagnostiqué comme syndrome de l’intestin irritable par ses collègues spécialisés dans les troubles gastriques. Pourtant, aucun d’entre eux n’était en mesure de guérir cette condition, même s’« ils étaient les gars qui écrivent les manuels », souligne-t-il.
Le Dr Primas est le genre d’homme qui aime résoudre les problèmes. « J’aime être un maître clinicien et diagnosticien », annonce-t-il. C’est comparable au sentiment qu’on a lorsqu’on termine un mot croisé, donne-t-il en exemple.
« Quand je pose le bon diagnostic, je fais : bon, c’est excellent », rapporte le Dr Primas, en faisant un geste comme s’il cochait quelque chose sur une liste.
En fait, cela le dérangeait que ses collègues ne puissent pas régler son problème.
À la même époque, il avait aussi un surplus de poids et il « essayait une panoplie de choses pour le perdre », ajoute-t-il
Déterminé à éliminer ces kilos en trop et inspiré par des patients qui lui disaient faire des exercices et ne pas prendre de médicaments, le Dr Primas a commencé à faire des exercices et à suivre une diète végétarienne.
Sa nouvelle routine lui a donné le corps svelte qu’il souhaitait, mais il souffrait encore de douleurs chroniques à l’estomac et de diarrhée occasionnelle.
Durant cette période, il a commencé à s’intéresser à la médecine orientale et à suivre un cours d’acupuncture.
Le premier jour du cours, il ressentait de la douleur. L’une de ses camarades, qui pratiquait la médecine intégrative, a remarqué qu’il se tenait le ventre et l’a interrogé au sujet de sa diète.
Après lui avoir dit qu’il mangeait beaucoup de pain et d’autres féculents, elle lui a immédiatement suggéré de faire une recherche d’anticorps contre le gluten.
L’analyse a révélé qu’il était intolérant au gluten. « J’ai donc arrêté de manger du blé et, en une semaine, 40 ans de misère se sont évaporés comme cela ! », affirme-t-il.
Il s’est mis à lire au sujet de la médecine fondée sur des faits ainsi que les raisons pour lesquelles les gens sont intolérants au gluten. Il a trouvé les travaux de Loren Cordain, un pionnier du mouvement pour la diète paléolithique. Graduellement, le Dr Primas a adopté cette diète – pas de produits laitiers, pas de sucre, pas de grains –, ce qui aurait rendu les paramètres de son sang « super normaux », selon lui.
Désireux d’en savoir davantage, il a passé des heures à se former en médecine orientale.
L’Est rencontre l’Ouest
Lors de la modification de sa pratique vers une intégration de méthodes orientales, le Dr Primas a étudié la médecine intégrative, ce qui a demandé « des tonnes d’heures de lecture et de cours », a-t-il précisé.
Tout au long de ce processus, il a découvert le qigong, une ancienne pratique chinoise qui maintient la santé en intégrant postures physiques, techniques de respiration et concentration afin d’équilibrer les énergies subtiles du corps et le réapprovisionner en qi, ou énergie vitale.
Ce qu’il a appris en médecine orientale a validé ce qu’il trouve être les meilleures pratiques de la médecine occidentale.
Dans ses cours, il a appris à toucher les patients pour les mettre à l’aise. Il voit ce contact comme un contact énergétique, même spirituel.
« Tout est spirituel. Tout est connecté. Nous avons ce grand champ universel… Chaque fois que j’écoute le cœur de quelqu’un, j’ai toujours ma main sur son dos ou son épaule parce que cela le réconforte, et on a cette connexion énergétique », confie-t-il.
Des centaines de patients, dont de nombreuses célébrités comme le rappeur Ludacris, des voyageurs internationaux et même certains rois et reines apprécient et recherchent ce rapport réconfortant.
Libérer les patients des médicaments
Basé sur son savoir et sur des années d’expérience avec les méthodes de traitement orientale et occidentale, le Dr Primas est confiant lorsqu’il recommande des traitements sans médicaments à ses patients.
Ses régimes sans médicaments comprennent des exercices quotidiens avec un entraîneur personnel, des consultations avec un nutritionniste et la diète paléolithique.
Il les recommande à ses patients et leur suggère aussi de faire un suivi de leurs activités avec une application de mise en forme comme Jaw Bone et de compter leurs calories avec l’application My Fitness Pal.
Le Dr Primas prend lui-même une grande quantité de suppléments, mais il suggère à ses patients d’en prendre au moins trois : l’huile de poisson, la vitamine D et un liquide multivitaminé.
Il dit aussi à ses patients de faire du yoga, du tai chi ou du qigong pour les aider à relaxer. Être calme est la clé de la santé en médecine orientale. Le Dr Primas précise que ces pratiques fonctionnent plus efficacement lors de maladies chroniques comme le diabète de type 2, le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie.
La médecine occidentale convient mieux aux problèmes aigus comme l’appendicite et l’infection urinaire parce que les patients veulent aller mieux rapidement, soulève-t-il. Cependant, dès que cette phase aiguë est passée, il recommande la médecine orientale.
Finalement, pouvoir arrêter de prendre des médicaments dépend de la condition du patient et de sa détermination à suivre un programme. Certains patients veulent juste des médicaments, nuance-t-il.
Pourtant, beaucoup d’autres patients réussissent à cesser complètement de prendre des médicaments.
« Avec des consultations sur la nutrition, les exercices et moi… qui m’assure qu’ils font ce qu’ils devraient faire, je permets à la grande majorité de mes patients d’arrêter la médication », rapporte-t-il.
Pour le Dr Primas, être en bonne santé sans prendre de médicaments, c’est vivre la vie au maximum.
« Ma philosophie est que nous avons tous un esprit, et que le corps n’est qu’un outil pour cet esprit afin d’examiner ce monde et d’en retirer le plus possible », dit-il.
Régime sans médicaments
La prescription du Dr Primas pour arrêter les médicaments
- Diète et exercices
Ayez une routine d’exercices régulière en travaillant avec un entraîneur et consultez un nutritionniste familier avec un régime ancestral comme le paléolithique.
- Mesurez votre progrès
Prenez note de votre niveau d’activité avec des applications comme Jaw Bone ou Polar Loop. Vous pouvez aussi vous procurer une application comme My Fitness Pal qui compte les calories.
- Suppléments
Prenez de l’huile de poisson et de la vitamine D. En été, réduisez la dose de vitamine D et prenez des bains de soleil pendant environ 20 minutes chaque matin, 10 minutes pour l’avant et 10 minutes pour l’arrière.
Prenez un liquide multivitaminé pour une meilleure absorption.
- Relaxation
Faites des exercices de relaxation comme le yoga, le tai chi ou le qigong pour rester équilibré mentalement.
Réussir nécessite l’engagement personnel.
Version originale : A Doctor Who Strives to Get His Patients Healthy and Medicine-Free
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