PARIS – Que font des professionnels de la santé spécialistes du cœur, du cerveau et de la santé publique les soirs de vendredi en janvier ? Ils trouvent de la chaleur et de l’inspiration lors de la première représentation à Paris de la tournée européenne 2022 de Shen Yun.
Joëlle Dubois est médecin spécialisé en santé publique et médecine sociale. Dominique Clavier est lui psychologue clinicien. Isabelle Lecardonnel, enfin, est une cardiologue spécialisée dans l’analyse des rythmes cardiaques. Tous trois étaient présents pour la première représentation en France de la compagnie d’arts classique Shen Yun, qui présente son tout nouveau programme. Alors, à quels rythmes leur cœur ont-ils battu devant le spectacle ?
Dominique Clavier y a trouvé « beaucoup de nourriture, beaucoup d’esprit, beaucoup d’émotions à vivre » dans le spectacle, quelque chose d’autant plus important pour lui « surtout en ce moment où on est plus confiné ».
Isabelle Lecardonnel a, en premier, vu « un spectacle magnifique qui fait rêver, sur les traditions chinoises, les danses folkloriques et ethniques et qui, vraiment donne envie d’aller découvrir ces régions et ces cultures ».
Les impressions ne s’arrêtent pourtant pas là. Chez Joëlle Dubois, qui parle « d’ondes », le spectacle entraîne « une réflexion sur la tradition et sur le fait de perpétuer, de léguer quelque chose au travers du temps. » Un avis que partage Dominique Clavier pour qui, pour « faire partie du monde », il faut réaliser que « chaque culture est importante et qu’il faut les mettre en valeur et continuer à les nourrir. » Dans cette démarche, ajoute Isabelle Lecardonnel, « on nous demande de nous rapprocher de nos racines et des choses simples et belles de la vie. La recherche de pureté, comme c’est souligné dans le spectacle. »
En faisant revivre la culture traditionnelle chinoise, Shen Yun donne bien sûr toute leur place aux traditions spirituelles qui ont construit l’histoire de Chine, et ce jusqu’à la période moderne. C’est ce que Joëlle Dubois appelle « l’évocation de puissances supérieures de l’au-delà, la relation entre la terre et le ciel ». Pour Isabelle Lecardonnel, ce n’est cependant pas du mysticisme mais « beaucoup de force et beaucoup de croyances spirituelles, qui entretenaient ces danses et auxquelles on n’est pas habitué en Europe. » Les évoquer est pourtant « très important», juge Joëlle Dubois : « Surtout dans le contexte que l’on connaît, il est bon de penser qu’il y a des valeurs sûres, qu’il y a des choses qui se perpétuent et qu’on ne perd pas le contact avec la réalité profonde. »