Un certain nombre de médecins et de parents ont intenté un procès au ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) et à son secrétaire, Xavier Becerra, devant un tribunal fédéral, afin d’empêcher l’élargissement de l’autorisation en urgence (EUA) des vaccins pour le Covid-19 aux enfants de moins de 16 ans.
Le 19 mai, America’s Frontline Doctors, une organisation à but non lucratif, et des parents ont déposé une requête en vue d’obtenir une ordonnance restrictive temporaire auprès du tribunal fédéral du district nord de l’Alabama, déclarant que « chaque plaignant ayant des enfants ou des patients dans le groupe d’âge cible risque de subir un préjudice immédiat et irréparable du fait de l’extension ».
La requête est dirigée contre le HHS et ses sous-agences et personnels concernés, y compris, mais sans s’y limiter, l’Administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (FDA), les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), les Instituts américains de la santé (NIH), Xavier Becerra, le secrétaire adjoint du HHS pour la préparation et la réponse, et le Comité consultatif sur les vaccins et les produits biologiques connexes du HHS.
« Nous n’avons jamais vu ce niveau d’effets secondaires pour un vaccin sans que la FDA n’intervienne », a déclaré le Dr Angelina Farella, directrice médicale pédiatrique de America’s Frontline Doctors, dans un communiqué. « Le vaccin contre le rotavirus a été retiré pour 15 cas d’effets secondaires non mortels et le vaccin contre la grippe porcine a été retiré pour 25 décès. Mais maintenant, selon les propres données du CDC, nous constatons une augmentation de 12 000 % des décès avec ces vaccins et ils parlent encore de les donner à nos enfants. »
Selon les propres données médicales et scientifiques du CDC, au cours des quatre derniers mois, plus de 4 000 décès consécutifs à la vaccination pour le Covid-19 ont été signalés, contre 1 500 décès au total au cours des dix années précédentes pour tous les vaccins, souligne le communiqué.
Le Dr Farella a déclaré que les enfants ne courent statistiquement aucun risque avec le Covid-19. Les données montrent que le taux de survie des patients Covid-19 âgés de moins de 20 ans est de 99,997 %.
« Il n’y a aucun intérêt public à soumettre les enfants à un programme d’inoculation, afin de les protéger d’une maladie qui ne les menace tout simplement pas », a déclaré le principal avocat des plaignants, Lowell H. Becraft. « Les enfants sont intrinsèquement incapables de donner un consentement éclairé. Ni les enfants, ni leurs parents ne peuvent donner un consentement éclairé à ces vaccins, puisque le secrétaire du DHHS a omis de faire […] même les divulgations légales minimales concernant les risques et les traitements alternatifs. »
Le 10 mai, la FDA a étendu l’utilisation du vaccin pour le Covid-19 de Pfizer aux enfants dès l’âge de 12 ans, affirmant que le vaccin est sûr et offre une forte protection aux jeunes adolescents.
Deux jours plus tard, le Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation, qui offre son aide aux CDC, a voté à l’unanimité pour approuver l’utilisation du vaccin Pfizer chez les enfants âgés de 12 à 15 ans.
« Pour que la vaccination fasse son travail, nous devons faire notre part critique. Cela signifie que nous devons vacciner le plus grand nombre possible de personnes éligibles », a déclaré à l’époque Rochelle Walensky, directrice du CDC.
Pfizer a en outre annoncé à l’époque qu’il avait évalué la sécurité et l’efficacité de son vaccin chez les enfants âgés de 6 mois à 11 ans.
« Nous aimerions tous laisser le Covid-19 derrière nous, mais nous devons être responsables en tant que médecins, parents et nation. Les gens sont trompés dans ce cas et nous devons nous assurer que nous ne privons pas nos enfants de leur avenir à cause d’une précipitation à administrer un vaccin qui n’a pas été entièrement testé et approuvé », a déclaré le Dr Teryn Clarke, directeur exécutif des communications pour America’s Frontline Doctors, dans le communiqué.
Selon la déclaration de America’s Frontline Doctors, les chercheurs craignent que les protéines de spicule des vaccins ne provoquent des maladies même en l’absence du virus, ne traversent la barrière hémato-encéphalique et n’augmentent les troubles auto-immuns.
Les plaignants ont déclaré dans la pétition qu’ils ne sont pas contre les vaccins pour le Covid-19 et que la plupart d’entre eux, voire tous, ont été vaccinés par le passé.
La semaine dernière, le CDC a déclaré qu’il enquêtait sur des rapports d’inflammation cardiaque chez des adolescents et de jeunes adultes ayant reçu un vaccin contre le virus du PCC (virus du Parti communiste chinois).
Au moins 18 adolescents et jeunes adultes du Connecticut ont été hospitalisés pour myocardite, ou inflammation cardiaque, après avoir reçu des vaccins Covid-19.
« Nos experts sanitaires et médicaux continuent de faire savoir que c’est la bonne chose à faire pour les jeunes de 12 à 15 ans de se faire vacciner, qu’il s’agit de cas limités », a déclaré lundi à la presse Jen Psaki, porte-parole de la Maison-Blanche, indiquant que le président Joe Biden avait été informé des cas signalés. « Et que, évidemment, les risques de contracter le Covid sont certainement importants, même pour les personnes de cet âge. »
Plus de 77 000 enfants de moins de 12 ans avaient reçu au moins une injection au 24 mai, selon le CDC. 2,1 millions d’autres, âgés de 12 à 15 ans, ont reçu au moins un vaccin.
Le HHS n’a pas répondu à une demande de commentaire d’Epoch Times.
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