Melun : des dealers défient le confinement et font la promotion de leurs produits en pleine rue

Par Paul Tourège
21 mars 2020 10:46 Mis à jour: 21 mars 2020 10:48

Équipés de masques et de blouses, les trafiquants de drogue n’ont pas hésité à braver les mesures sanitaires en vigueur pour vanter les mérites de leurs produits dans les rues.

Alors que les mesures de confinement renforcées édictées par le gouvernement sont entrées en vigueur le mardi 17 mars à midi afin de tenter de restreindre la propagation du virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus, des trafiquants de drogue de Melun (Val-de-Marne) n’ont pas hésité à braver les règles sanitaires.

Selon La République du Val-de-Marne, plusieurs habitants du quartier de l’Almont ont en effet signalé aux forces de l’ordre la présence de dealers en train de déambuler dans les rues affublés de blouses de protection et de masques le mardi 17 et le mercredi 18 mars.

D’après une source policière relayée par Le Parisien, ces trafiquants de drogue se sont mis en scène dans une vidéo diffusée sur le réseau social Snapchat.

Dans cette séquence, ils vantent la qualité de leurs produits illicites et invitent leurs clients à les rejoindre sur l’un des principaux points de vente et à « se confiner avec eux ».

« Pour se protéger du coronavirus, nous avons trouvé le remède : passez tous au cartel », indiquent les trafiquants sur Snapchat.

La police est intervenue dans le quartier de l’Almont à deux reprises dans la journée du 18 mars.

Elle a d’abord appréhendé un premier individu en possession de stupéfiants et l’a placé en garde à vue, avant de revenir sur les lieux pour constater que les dealers qu’ils avaient aperçus pendant leur patrouille s’étaient dispersés.

« Ils font preuve de provocation »

D’après Le Parisien, les voyous n’hésiteraient pas non plus à se rassembler pour jouer au football dans le quartier, là encore au mépris des mesures de confinement en vigueur. Un comportement qui excède évidemment les policiers.

« Ils font preuve de provocation en ne respectant pas les consignes de l’état d’urgence sanitaire. Nous sommes obligés de nous rendre sur ce type de contrôle, alors que nous n’avons pas nous-mêmes le matériel nécessaire pour nous protéger », souligne Christophe Gonzalez, membre du syndicat de police Alliance 77, dans les colonnes du quotidien.

« Nous ferons usage, partout où cela est nécessaire, du droit de retrait. Pour le moment, nous usons du droit d’alerte. Nous dénonçons un manque d’anticipation du gouvernement qui met la vie des forces de l’ordre en danger », ajoute-t-il.

Ce n’est pas la première fois que les trafiquants de drogue de Melun défraient la chronique. Par le passé, ils n’ont ainsi pas hésité à faire la promotion de leurs produits en distribuant des cartes de fidélité et en placardant leurs tarifs sur des affichettes.

 

* Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus causant la maladie du COVID-19 comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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