Meta, la société mère de Facebook et d’Instagram, a fait don d’un million de dollars au comité d’investiture du président élu Donald Trump.
L’entreprise a confirmé le don à l’Associated Press le 12 décembre, deux semaines après le dîner du PDG de Meta, Mark Zuckerberg, avec Donald Trump dans la propriété de Mar-a-Lago. Epoch Times a contacté Meta pour obtenir des commentaires.
Stephen Miller, le futur chef adjoint du cabinet de Trump chargé de la politique, a déclaré que Zuckerberg souhaitait soutenir et aider le président élu à mettre en œuvre des réformes nationales. Ce don marque un tournant dans les relations jusqu’alors difficiles entre les deux milliardaires.
En mars, en réponse aux appels à l’interdiction de TikTok, une entreprise chinoise, aux États-Unis, Donald Trump a averti, via sa plateforme Truth Social, que cette interdiction permettrait à Facebook et à Zuckerberg de « doubler leur chiffre d’affaires ».
« Je ne veux pas que Facebook, qui a triché lors des dernières élections, fasse mieux. C’est un véritable ennemi du peuple », a-t-il écrit.
Ses commentaires faisaient allusion aux 400 millions de dollars que Zuckerberg et son épouse avaient injectés dans les bureaux électoraux du pays en 2020 via le Centre pour la technologie et la vie civique (Center for Technology and Civic Life). Un examen par le Congrès des documents fiscaux du Centre a révélé que 90 % des fonds destinés à des États clés ont été versés à des comtés à tendance démocrate.
Les relations de Donald Trump avec Meta ont été encore plus tendues après la suspension de ses comptes Facebook et Instagram suite à l’intrusion dans le Capitole le 6 janvier 2021. À l’époque, Meta a attribué cette décision à ce qu’ils ont appelé « l’éloge des personnes engagées dans la violence au Capitole le 6 janvier ».
Meta a rétabli les comptes de Donald Trump en janvier 2023, mais a simultanément annoncé un renforcement des sanctions pour les personnalités publiques qui enfreignent de manière répétée ses politiques ou qui le font « de manière à inciter ou à célébrer des événements violents ou des troubles civils en cours ».
L’entreprise a révoqué cette surveillance accrue le 12 juillet 2024, la veille du jour où Donald Trump a reçu une balle dans l’oreille lors d’une tentative d’assassinat pendant un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie.
« En évaluant notre responsabilité de permettre l’expression politique, nous pensons que le peuple américain devrait être en mesure d’entendre les candidats à la présidence sur la même base. Par conséquent, l’ancien président Trump, en tant que candidat du Parti républicain, ne sera plus soumis aux sanctions de suspension renforcées », a alors déclaré Meta.
La réaction de Donald Trump après avoir frôlé la mort lui a valu les éloges de ses alliés comme de ses adversaires, notamment de Mark Zuckerberg, qui a téléphoné au candidat à la présidence pour lui faire part de son admiration.
« Voir Donald Trump se lever après avoir reçu une balle au visage et lever le poing en l’air avec le drapeau américain est l’une des choses les plus terribles que j’ai vues dans ma vie », a déclaré Zuckerberg à Bloomberg quelques jours après la fusillade.
Depuis, Donald Trump a adouci sa position à l’égard de Mark Zuckerberg. Lors d’une interview sur le podcast « Bussin’ With the Boys », Donald Trump a exprimé sa gratitude pour l’appel et a félicité le magnat de la technologie d’être « resté en dehors de l’élection ».
Avec Mary Man et l’Associated Press.
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