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Metz : un quadragénaire jugé pour avoir tué sa maîtresse avec le couteau « utilisé pour le sacrifice rituel des moutons »

juillet 1, 2019 20:23, Last Updated: juillet 12, 2019 14:25
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Jugé par la cour d’assise de la Moselle, Khaled Lamri a été condamné pour le meurtre de sa deuxième compagne le vendredi 28 juin.

Les faits remontent au 27 avril 2017. Ce jour-là, Khaled Lamri, un jardinier messin d’une quarantaine d’années, doit retrouver Alison Stoquert-Vix, une jeune femme de 27 ans avec laquelle il entretient une liaison orageuse depuis près de neuf ans.

Marié et père de deux enfants, Khaled Lamri mène une double vie entre Metz, où il réside avec son épouse et leurs deux enfants, et Jœuf, où habite sa maîtresse avec laquelle il a également eu deux enfants aujourd’hui âgés de trois et dix ans. Si sa deuxième compagne le presse depuis des années et le menace de rompre, il a toujours refusé de divorcer et d’abandonner son épouse légitime qui est au courant de la liaison qu’il entretient avec la jeune femme.

« Si tu n’as pas de nouvelles de moi, tu appelles la police »

Pourtant, quelques semaines avant le drame, le quadragénaire consent à introduire une requête en divorce à la plus grande surprise de sa maîtresse. Mais le 27 avril, après une énième dispute avec Alison Stoquert-Vix, il passe chercher un couteau « habituellement utilisé pour le sacrifice rituel des moutons » et déclare à sa femme qu’il a « un compte à régler ».« Si tu n’as pas de nouvelles de moi, tu appelles la police », ajoute-t-il selon Le Républicain lorrain. Il monte dans son véhicule où il dépose la lame de 21 cm sur le siège arrière et retrouve ensuite sa maîtresse et un de leurs fils.

Alors qu’ils roulent à côté de la cimenterie de la commune de Rombas, à une vingtaine de kilomètres de Metz, le trio tombe en panne d’essence et fait halte sur le bas-côté. Une violente dispute éclate entre Khaled Lamri et la jeune femme. Le quadragénaire commet alors l’irréparable et assène onze coups de couteau à Alison Stoquert-Vix en deux minutes sous les yeux de leur fils et de plusieurs témoins.

Les jurés ne retiennent pas la préméditation

Un des coups de couteau transpercera l’aorte thoracique de la victime, provoquant une hémorragie qui lui sera fatale malgré les premiers secours prodigués par les témoins du funeste spectacle. Sidéré par son geste, l’auteur des coups de couteau s’affalera contre un arbre, à quelques mètres de la lame fichée dans le sol.

Jugé devant la cour d’assises de Moselle la semaine dernière, Khaled Lamri a été condamné à une peine de vingt ans de réclusion criminelle par un jury populaire. Si le ministère public avait requis une peine de 25 ans à l’encontre de l’accusé, estimant qu’il s’agissait d’un assassinat « commis de sang-froid », les jurés n’ont pas retenu la préméditation et c’est donc pour meurtre qu’il a été condamné.

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