La cour d’appel de Grenoble a rendu son verdict, l’un des suspects dans l’affaire du meurtre d’Adrien Perez à la sortie d’une discothèque à Meylan en 2018 va rester en prison.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble a prolongé ce jeudi la détention provisoire de l’un des jeunes gens suspectés d’avoir causé la mort d’Adrien Perez à la sortie d’une discothèque de Grenoble en 2018, a indiqué le parquet. Le juge des libertés avait envisagé de mettre fin à la détention de ce suspect pour l’assujettir à un contrôle judiciaire, mais le parquet avait fait appel de sa décision.
Poignardé en plein cœur
À l’aube du 29 juillet 2018, Adrien Perez qui fêtait ses 26 ans avait été poignardé à mort lors d’une rixe à la sortie de la discothèque « Le Phoenix » à Meylan, en tentant de s’interposer pour défendre un ami.
Trois hommes, âgés entre 19 et 20 ans, avaient été mis en examen le 31 juillet de la même année pour « homicide volontaire, tentative d’homicide volontaire et violences avec armes commises en réunion ». Deux d’entre-eux étaient écroués dans l’attente de leur procès et le troisième placé sous contrôle judiciaire. Parmi eux, Younes et Yanis El Habib, « deux frères respectivement suspectés du meurtre d’Adrien et de tentative de meurtre sur un ami d’Adrien », sont considérés comme les principaux protagonistes du drame par les enquêteurs.
« Sauvez nos enfants »
La mort d’Adrien Perez avait provoqué une grande émotion et une marche blanche à sa mémoire avait rassemblé près d’un millier de personnes à Grenoble près d’une semaine après le drame.
Quelques jours après la mort de leur fils, les parents d’Adrien avaient interpellé l’État, exigeant qu’il prenne ses responsabilités : « Notre pays sombre dans la violence. Il faut arrêter ça. Sauvez nos enfants, bon sang ! Sauvez nos enfants ! », s’étaient-ils écriés.
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