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Meurtre de Philippine : des affiches en hommage à l’étudiante « arrachées par des militants d’extrême gauche », dénonce un syndicat étudiant

septembre 27, 2024 11:06, Last Updated: septembre 27, 2024 11:06
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Des affiches de Philippine – la jeune étudiante de Paris-Dauphine retrouvée morte dans le bois de Boulogne samedi dernier, et dont le meurtrier présumé est un ressortissant marocain de 22 ans en situation irrégulière – ont été collées dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur en France. Pourtant nombre d’entre elles ont été arrachées. Des militants du syndicat étudiant UNI (Union nationale inter-universitaire) dénoncent ces actes, qu’ils attribuent à des militants de l’UNEF (Union nationale des étudiants de France).

Sur CNews ce vendredi 27 septembre, Yvenn Le Coz, délégué national du syndicat étudiant UNI, a dénoncé l’arrachage des affiches placardées en mémoire de Philippine Le Noir de Carlan, la jeune étudiante de 19 ans dont le corps sans vie a été découvert samedi 21 septembre dans le bois de Boulogne à Paris.

Des affiches arrachées à Sciences Po Lyon

Après l’arrestation en Suisse de Taha O. – un ressortissant marocain sous OQTF qui avait été libéré le 4 septembre dernier de sa détention en CRA, et ce malgré sa dangerosité reconnue par la justice – des affiches à l’effigie de Philippine sur lesquelles il était écrit « Justice pour Philippine, étudiante assassinée par une OQTF non exécutée », ont été collées dans des établissements d’enseignement supérieur un peu partout en France.

Cela a notamment été le cas à Sciences Po Lyon, où, bien que ces affiches se trouvaient dans un espace d’expression libre, elles ont été arrachées. Selon Yvenn Le Coz, ces arrachages ont été commis par des membres de l’UNEF (Union nationale des étudiants de France).

« Aujourd’hui on a deux camps »

Yvenn Le Coz estime que ces actes ne devraient pas « avoir de lien » avec la politique, mais « malheureusement ça en a un », a-t-il déploré sur CNews ce vendredi matin. « Aujourd’hui on a deux camps, on a celui de ceux qui aiment la France », a-t-il expliqué, soulignant que ces derniers ne sont pas uniquement des gens de droite mais peuvent également être des personnes du centre ou de centre gauche modérée.

« Et on a un autre bloc », a-t-il poursuivi, détaillant que celui-ci incluait le Nouveau Front populaire, dont La France insoumise fait partie, ainsi que l’UNEF, que le syndicaliste qualifie d’« organisation étudiante qui divague entre la gauche et l’extrême gauche ». Et ce bloc-ci non seulement « ne rend pas hommage à Philippine », mais « attaque les hommages faits », a-t-il pointé, indiquant que cela a d’ailleurs été le cas pour le jeune Thomas, assassiné à Crépol, ainsi que pour la petite Lola, assassinée également « par une Algérienne sous OQTF », a rappelé Yvenn Le Coz.

« Car l’assassin n’a pas le bon profil »

Ce jeudi sur X, l’UNI a révélé des images de ces arrachages d’affiches, commis le jour même sur le campus de l’université de Grenoble alors que des militants venaient de les coller. « Des militants de l’UNEF sont directement allés les arracher », a-t-il dénoncé, concluant : « L’extrême-gauche se fiche de la mort d’une étudiante car l’assassin n’a pas le bon profil. L’anti-France. »

« C’est maintenant à l’Université Catholique de Lille que notre collage ‘Philippine, tuée par un migrant marocain sous OQTF’ est arraché par des gauchistes. Partout en France, ils crachent sur la mémoire de Philippine et de tous les Français tués par le laxisme étatique », a également indiqué l’UNI sur X ce jeudi soir, montrant là encore des images de ces actions.

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