Ce dimanche 18 août, un enfant de 11 ans a été poignardé à mort dans la commune de Mocejón, près de Tolède (Espagne). Des perquisitions sont en cours au domicile du meurtrier présumé afin de retrouver l’arme du crime.
Deux jours après l’effroyable meurtre du jeune Mateo, 11 ans, sur un terrain de football de la ville de Mocejón, près de Tolède, la Guardia Civil a procédé à l’arrestation d’un Espagnol de 20 ans lundi après-midi. Il est soupçonné d’avoir poignardé à plusieurs reprises le jeune garçon sans aucune raison apparente.
Une vaste chasse à l’homme avait alors débuté dans tout le pays à l’annonce du drame. Une traque rendue difficile par l’accoutrement du coupable, qui portait une cagoule au moment des faits. Des perquisitions sont en cours à son domicile afin de retrouver l’arme du crime.
Le jeune homme est à ce stade l’unique suspect de cette affaire. En effet, les policiers ont retrouvé sa trace grâce aux images de vidéosurveillace du centre sportif et au bornage de son téléphone, qui indiquent clairement sa présence aux abords du terrain dimanche dernier. Le tueur avait ainsi pris la fuite à bord d’une voiture, une Ford Mondéo grise d’après les informations de ABC. Pour l’heure, le mobile du meurtre est inconnu, mais l’hypothèse de « troubles mentaux » n’est pas exclue.
Un choc d’ampleur nationale
Le 18 août en matinée, plusieurs enfants jouaient tranquillement sur la pelouse du stade Ángel Tardío lorsqu’un individu encagoulé est arrivé est s’est soudainement mis à pourchasser avec un couteau les enfants qui s’y trouvaient. L’un d’entre eux, Mateo, est tombé au sol dans sa fuite. Le forcené ne lui a laissé aucune chance et lui a alors asséné plus de 10 coups de couteaux, selon nos confrères d’Euronews. Les secours et l’hélicoptère dépêchés sur les lieux du drame n’ont pas pu lui venir en aide.
Le choc de ce meurtre abominable a vite pris de l’ampleur au niveau national. La Guardia Civil a immédiatement déployé l’opération « Jaula » (« cage », en français), qui comprend des contrôles sur les routes en fermant toutes les issues possibles sur un périmètre autour du lieu de l’événement, pour tenter d’intercepter l’auteur des faits.
Le cousin de la mère du jeune garçon a précisé que ce dernier « jouait avec son meilleur ami et un autre garçon sur le terrain lorsque le meurtrier est entré dans les installations ». « Il semblerait qu’il se soit glissé à travers un trou dans la clôture à l’arrière. Les deux amis ont réussi à s’échapper, Mateo non », explique-t-il dans des propos rapportés par le quotidien espagnol El Pais.
Un rassemblement en hommage à Mateo, réunissant environ 300 personnes dont la famille, s’est tenu dans la municipalité de Mocejón, ville de 5000 habitants, où les drapeaux ont été mis en berne ce dimanche. Une minute de silence a été observée en signe de solidarité.
« C’est un jour triste, dans une ville brisée par la douleur, et si chaque meurtre est douloureux, combien plus encore celui d’un enfant innocent qui jouait au football avec ses amis ce matin », a déploré la maire, qui a décrété trois jours de deuil officiel.
Selon El Pais, le drame est d’autant plus vif que la famille de Mateo est bien connue dans la région, puisqu’elle tient une boulangerie à Mocejón. La victime était un grand fan de football et jouait dans l’équipe locale de la ville.
🖤 OBITUARIO |
Todo un pueblo se encuentra consternado por el asesinato de está mañana.
Desde el CD MOCEJÓN mostramos nuestro más sentido pésame a familiares, amigos y vecinos de Mateo jugador de nuestras Escuelas Deportivas.
Descanse en paz. pic.twitter.com/lLTamkGbEo
— C.D. Mocejón (@CD_Mocejon) August 18, 2024
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