Meurtre d’un employé municipal à Grenoble : « plus de 40 enquêteurs » consacrés à « la traque » du suspect

Par Epoch Times avec AFP
22 novembre 2024 15:23 Mis à jour: 22 novembre 2024 18:12

Après le meurtre d’un agent municipal à Grenoble en septembre, « plus de quarante enquêteurs » ont travaillé à la « traque » du suspect, un homme de 25 ans déjà condamné à 19 reprises, ont expliqué vendredi les autorités au lendemain de son arrestation au Portugal.

L’affaire, « évidemment prioritaire » compte-tenu de l’émoi suscité par le drame et « la gravité des faits », a mobilisé « un maximum de moyens humains et techniques », a souligné Damien Delaby, directeur zonal de la Police judiciaire lors d’une conférence de presse.

Le suspect, Abdoul Diallo, incarcéré pour la première fois à l’âge de 15 ans, a déjà été condamné à 19 reprises, écopant au total de six ans de prison, notamment pour des faits de violences et de trafic de drogues, a précisé le procureur Éric Vaillant.

Rappel des faits

Dimanche 8 septembre, Lilian Dejean, un agent de propreté de 49 ans et père de famille, avait été atteint d’une balle au thorax, alors qu’il tentait de retenir un homme ayant causé un accident de la circulation, au volant d’une puissante voiture de location immatriculée en Pologne. Une carte d’identité au nom d’Abdoul Diallo avait été retrouvée dans le véhicule abandonné par son conducteur qui avait pris la fuite à pied, sous l’œil d’une caméra de surveillance.

Les « moyens consacrés à la traque », que ni le procureur ni les responsables policiers présents à la conférence de presse n’ont voulu détailler, ont « conduit finalement assez rapidement au Portugal », où une « collaboration efficace » s’est nouée avec les services de police et de justice, a souligné M. Delaby.

Les investigations se poursuivent

Le suspect est actuellement détenu au Portugal « en vertu du mandat d’arrêt européen délivré par la juge d’instruction » grenobloise et ne sera pas interrogé sur les faits avant son transfert en France, a expliqué le procureur. Celui-ci pourrait prendre « cinq à six semaines », a-t-il dit. « Il se croyait à l’abri sans doute », a affirmé M. Vaillant.

Les investigations se poursuivent sur de possibles complices l’ayant aidé dans sa fuite, mais aucune arrestation n’a eu lieu.

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