Un Mexicain qui a été reconnu coupable d’avoir violé une femme en fauteuil roulant à Seattle l’année dernière, a attaqué sa victime de nouveau le 16 juin, quelques jours seulement après sa libération.
Le bureau du shérif du comté de King (KCSO) a émis un mandat d’arrêt contre Francisco Carranza-Ramirez, 35 ans, après qu’il aurait étranglé et battu une femme handicapée de 32 ans devant son appartement à White Center, au sud du centre de Seattle.
Les autorités affirment que le suspect, qui a déjà été reconnu coupable d’avoir violé la même femme auparavant, l’a traquée et attaquée devant chez elle seulement trois jours après sa libération de prison.
« Le suspect a agressé la victime, l’a fait tomber de son fauteuil roulant, l’a étranglée et a menacé de la tuer », a déclaré le sergent Ryan Abbott dans une déclaration obtenue par KIRO 7.
Carranza-Ramirez aurait dit à la femme que la tuer « le rendrait libre », selon le bureau du shérif.
Le temps que les adjoints arrivent sur les lieux, Carranza-Ramirez était déjà loin. La police a déclaré qu’il est sans abri, quelque part dans la région de White Center, et qu’il a déjà été accusé de voies de fait au deuxième degré, de harcèlement criminel, d’intimidation d’un témoin et de violation d’une ordonnance de protection pour agression sexuelle.
Carranza-Ramirez est décrit dans les documents judiciaires comme étant un homme blanc aux yeux bruns, aux cheveux noirs, pesant 63,5kg et mesurant 1m73.
Il avait été libéré la semaine précédente à la condition qu’il retourne dans son pays natal, le Mexique, après avoir été reconnu coupable d’un viol antérieur au troisième degré contre la même femme en septembre 2018.
La juge Nicole Gaines Phelps de la Cour supérieure du comté de King a décidé de ne pas mettre Carranza-Ramirez en détention communautaire parce qu’il avait déjà purgé sa peine. Carranza-Ramirez n’avait plus qu’à prouver qu’il est retourné au Mexique.
Comme condition à son plaidoyer de culpabilité du 13 juin dans l’affaire de viol, Carranza-Ramirez a dû se conformer à une ordonnance de protection mis en place en cas d’agression sexuelle, il devrait rester à au moins 300m de la victime pendant cinq ans, selon les documents judiciaires obtenus par KIRO 7. Il devait également prendre un vol quatre jours après sa libération pour la Californie et se rendre au Mexique par voie terrestre.
Les députés affirment que Carranza-Ramirez a violé l’ordonnance de protection en s’approchant de la victime deux jours après sa libération.
Les blessures de la victime étaient si graves qu’elle a été envoyée à l’hôpital pour un traitement médical. Le bureau du shérif a confirmé auprès de l’Associated Press qu’elle avait déjà été transférée dans un endroit sûr après son passage à l’hôpital.
La victime a affirmé que Carranza-Ramirez l’avait approchée la veille de l’attaque.
« Il se tenait à une certaine distance et me regardait fixement », a dit la victime à KIRO 7. « Je pense qu’il voulait me tuer. »
Elle estime que la deuxième attaque n’aurait pas dû avoir lieu et reproche au système judiciaire d’avoir été trop indulgent envers Carranza-Ramirez et de ne pas avoir tenu compte des « circonstances aggravantes » avant de prononcer la peine.
« Tout le monde pense que la police a fait son travail, mais le reste du système pénale m’a complètement laissé tomber, m’a vraiment laissé tomber », a-t-elle dit. « Si les procureurs l’avaient inculpé correctement et que le juge l’avait gardé enfermé, il n’aurait même pas eu l’occasion de recommencer. »
Une audience de révision des conditions de sa libération est prévue pour le 25 juin.
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