Michel Onfray : « Il faut parler de la complicité du parti communiste avec le nazisme » pendant la Seconde Guerre Mondiale

Par Germain de Lupiac
31 mai 2019 16:38 Mis à jour: 26 mai 2021 11:39

Lors de l’émission des Grandes Gueules sur RMC le 29 mai 2019, le journaliste Olivier Truchot a demandé au philosophe et écrivain Michel Onfray si il y a eu une falsification de l’histoire par les communistes concernant la période du début de la Seconde Guerre Mondiale. Sa réponse remet quelques pendules à l’heure.

« Quand on parle dictature aujourd’hui, on parle Adolf Hitler et pas au-delà » commence Michel Onfray, « si vraiment on veut élargir le concept, même dans le siècle, il faut parler de la dictature de Lénine et de celle Staline. Il faut parler de la complicité du parti communiste et des instances du parti communiste avec le nazisme pendant 2 années – durée du pacte germano-soviétique, qui est rompu unilatéralement par Adolf Hitler et par Staline – l’opération Barbarossa. »

« Concernant le mythe Guy Môquet, il est en prison parce qu’il a distribué des tracts défaitistes, dans la politique du pacte germano-soviétique. Il obéissait au pacte germano-soviétique qui était un pacte de collaboration entre les communistes et les nazis. Il est en prison et les nazis veulent trouver un otage parce que l’un des leurs a été tué. Ils récupèrent des otages dont un certain Guy Môquet qui est là, non pas parce qu’il est résistant mais parce qu’il distribuait des tracts défaitistes. »

En continuant : « Je rappelle que la CGT et le parti communiste qui appelait à l’époque au défaitisme, étaient des gens qui appelaient à saboter les moteurs français. Certains pilotes de guerre se sont crashés car les moteurs avaient été sabotés par des gens de la CGT. La CGT avait dit: ‘Sabotez cet effort de guerre parce que finalement il faut collaborer avec les nazis’. Nous avons les mêmes ennemis disaient-ils: la City, le Capital, le Général de Gaulle, les Juifs… »

En concluant: « Donc il faut faire de l’histoire ! »

Le nazisme d’Adolf Hitler n’appartenait pas à l »extrême droite’, c’était du national-socialisme

Le nationalisme de Hitler était en fait un mouvement politique socialiste comprenant le collectivisme d’État, une économie planifiée et la lutte des classes. C’était un « nationalisme de gauche ».

Hitler disait le 21 mai 1930 à Berlin : «Je suis socialiste, et un socialiste plus authentique que votre riche ami, le Comte Reventlow». Son parti dans les années 30, le « Parti socialiste national des travailleurs allemands » suivait dès le départ un modèle communiste.

« Nous voulons la révolution économique impliquant la nationalisation de l’économie […] Nous voulons un véritable socialisme au lieu d’un système économique capitaliste exploiteur. » disait Gregor Strasser, théoricien du nazisme, au Reichstag en novembre 1925.

Tout le monde connait ensuite les horreurs que le nazisme a cause en Europe aux populations pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Le communisme: l’idéologie la plus meurtrière du 20e siècle

Selon Le Livre noir du communisme, rédigé sous la direction de Stéphane Courtois, le communisme aurait causé la mort de 100 millions de personnes dans le monde (d’autres estimations vont jusqu’à 150 millions), un nombre qui excède de loin les victimes du nazisme. Il supplante aussi le nombre de décès attribués au cancer du poumon, au diabète et aux homicides au cours du XXe siècle.

« L’idéologie du communisme a commencé à se répandre dans le monde entier et, tel que Nietzsche l’avait prédit, c’était la doctrine et le système politique les plus destructeurs de l’histoire de l’humanité », a-t-il souligné. « Le communisme a contraint les gens à vivre dans des sociétés oppressives et sans joie, sans liberté d’aucune sorte. »

« Les politiques communistes ont produit les pires catastrophes environnementales de l’histoire de l’humanité, comme la destruction de la mer d’Aral. Et la plupart des famines du XXe siècle se sont produites dans les pays communistes. »

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.