Marine Le Pen a appelé lundi l’Union européenne à « menacer » de « sanctions » le président turc et Emmanuel Macron à « remettre en place nos frontières », face à « l’acte de guerre » selon elle d’Ankara qui a permis un afflux de migrants aux frontières grecques.
Recep Tayyip Erdogan est attendu lundi à Bruxelles où il doit aborder la question migratoire alors que des dizaines de milliers de migrants tentent de passer la frontière entre la Turquie et la Grèce. M. Erdogan avait annoncé le 29 février qu’il cessait de respecter un accord de mars 2016 prévoyant que les migrants restent en Turquie, en échange d’une aide financière européenne à Ankara.
? « Il va falloir faire preuve de fermeté à l’égard d’#Erdogan, mettre en œuvre des sanctions, envoyer des hommes pour aider les Grecs à tenir leur frontière. L’Union européenne est aujourd’hui soumise à la #Turquie, et est incapable de nous protéger ! » #RTLMatin pic.twitter.com/ld276ViyhI
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) March 9, 2020
Lundi à Bruxelles « il va falloir faire preuve de fermeté à son égard, lui dire que forcer des migrants, de manière violente, à essayer de passer une frontière d’un pays européen est inadmissible, il faut le menacer et mettre en œuvre des sanctions si nécessaire », et « que les pays européens envoient des hommes pour aider les Grecs à tenir leurs frontières », a estimé la présidente du Rassemblement national sur RTL.
This shows how Turkish authorities haven’t just granted the migrant masses on their way to Europe free passage BUT ARE ACTIVELY AIDING THE MIGRANTS IN THEIR ATTACKS ON THE GREEK BORDER!
Migrants try to tear down down the Greek border fence, Turkish police provides covering fire! pic.twitter.com/Y8BUDipdTr
— BasedPoland (@BasedPoland) March 8, 2020
+ de 100 000 #migrants envoyés par la Turquie d’#Erdogan, que des hommes vigoureux de 20-30 ans en capacité de se battre, ont désormais atteint la frontière de la #Grèce, brûlant tout sur leur passage en hurlant « Allah Akbar »…
Puisse l’armée grecque tenir!#IStandWithGreece pic.twitter.com/iG8VizOscd— Napoléon (@tprincedelamour) March 1, 2020
Elle a critiqué la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui est « en train dire que ce qu’il faut c’est payer à nouveau les Turcs, encore donner à peu près 500 millions aux Turcs qui sont en train de mener ce qui normalement s’analyse en un acte de guerre ».
« On ne peut pas se comporter ainsi totalement soumis à l’égard de la Turquie (…) Si la Commission européenne définitivement est incapable de protéger les pays européens, il faut que les dirigeants européens se protègent eux-mêmes », a-t-elle insisté, en « demand(ant) à Emmanuel Macron immédiatement de rappeler notre ambassadeur, de renvoyer l’ambassadeur turc en Turquie » et « surtout » de « remettre en place nos frontières ».
Une source européenne avait indiqué que la Commission européenne prépare une nouvelle aide additionnelle de 500 millions d’euros pour les réfugiés syriens en Turquie et plusieurs autres mesures afin d’apaiser les tensions avec Ankara.
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