L’exposition au soleil ne fait pas bon ménage avec le gel hydroalcoolique. Les dermatologues mettent en garde la population. Le Dr Catherine Oliverès-Ghouti, dermatologue et membre du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV), en explique les raisons et donne des recommandations, dans un interview pour 20 Minutes.
Pendant la crise du coronavirus, tout le monde a adopté les gestes sanitaires recommandés avec, entre autres, le lavage régulier des mains et leur désinfection au gel hydroalcoolique. Mais avec le soleil, il provoque des irritations, et peut même faire apparaître des taches brunes sur la peau, explique le Dr Catherine Oliverès-Ghouti au journal.
Il reste longtemps sur la peau…
Car même si l’on a l’impression que le produit s’évapore rapidement, en réalité il reste longtemps sur la surface de la peau. « Il ne faut pas appliquer de gel hydroalcoolique sur sa peau si on l’expose au soleil », précise le docteur en expliquant ensuite les raisons.
Tout d’abord, le premier constat d’une utilisation régulière du gel hydroalcoolique est qu’il provoque des irritations de la peau, avec « des mains desséchée et irritée. Certains développent une forme d’urticaire, des rougeurs et décrivent des sensations de brûlure », précise le docteur, ajoutant que « mettre des crèmes hydratantes ne suffit plus à réhydrater et à soulager ».
De plus, « la pénurie de gel hydroalcoolique au plus fort de la crise sanitaire » a entraîné l’apparition de gels « contrefaits ou mal dosés. […] Certains contiennent trop d’alcool, d’autres contiennent un mélange d’alcool et d’eau oxygénée, ce qui peut entraîner l’apparition d’irritations cutanées et de brûlures en dehors même de toute exposition solaire », ajoute-t-elle.
Composé de 70 % d’alcool
Par ailleurs, comme le gel hydroalcoolique « est composé d’environ 70 % d’alcool […], alors on risque ce que l’on appelle une dermite en breloque, une brûlure caractéristique causée par la réaction de l’alcool sur la peau avec le soleil », ce qui peut ensuite engendrer l’apparition d’une tache brune, « qui peut durer des années ». Donc il ne faut surtout pas utiliser le gel hydroalcoolique à la plage, ni « pour les déjeuners, pauses-café et autres apéros que l’on peut faire à la terrasse ensoleillée des bars et restaurants », conseille-t-elle.
Finalement le Dr Catherine Oliverès-Ghouti recommande un « bon lavage des mains au savon, de Marseille de préférence », car il « enlève tous les germes et virus présents sur la peau. Composé notamment d’un mélange de soude et d’huile végétale, il englobe les particules virales et les rend inactives ».
Elle préconise encore d’emmener à la plage son flacon de savon liquide et de se laver méticuleusement les mains « aux bornes d’eau que l’on trouve sur toutes les plages ». Elle en profite pour rappeler de ne pas « lézarder au soleil entre midi et 16 h », rappelant à ce sujet le risque de mélanome.
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