Huit personnes seront jugées à Paris en septembre pour avoir proféré des injures antisémites en décembre sur les réseaux sociaux contre une candidate au concours de Miss France 2021, a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant une information de RTL.
Neuf personnes – huit majeures et une mineure – ont été placées lundi en garde à vue dans l’enquête ouverte le 21 décembre par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, à la suite de la publication de tweets antisémites après l’élection d’April Benayoum comme première dauphine lors du concours de Miss France.
À l’issue de leur garde à vue, les huit majeurs, quatre hommes et quatre femmes âgés de 20 à 58 ans, ont été convoqués en vue d’être jugés le 22 septembre pour « injures publiques commises à raison de l’origine, l’ethnie, la race ou la religion ».
Originaires dans divers départements en France
Ces personnes sont originaires des Bouches-du-Rhône, de la Seine-Saint-Denis, du Val d’Oise, de la Sarthe, de l’Ain, du Bas-Rhin et du Rhône. Elles ont été placées en garde à vue dans une opération coordonnée par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), en lien avec les unités de police et les brigades de gendarmerie locales. La procédure concernant la personne mineure a de son côté été transférée au parquet de Poitiers, a précisé le parquet de Paris.
Lors de la désignation de Miss France 2021, April Benayoum avait révélé que son père était d’origine israélienne. Son élection comme première dauphine avait suscité de nombreux commentaires antisémites notamment sur Twitter. Le gouvernement avait alors sommé le réseau social de prendre « ses responsabilités » et de supprimer ces messages.
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