François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains (LR) aux élections européennes, a affirmé lundi, au moment où le Premier ministre réunissait les partenaires sociaux sur la question de l’emploi, que se mettre autour d’une table pour discuter ne servait « plus à grand chose », « il faut maintenant agir ».
« Ça ne sert plus à grand chose de mettre autour d’une table des gens qui viennent pour discuter, il faut maintenant agir », a affirmé M. Bellamy sur Cnews.
Édouard Philippe est « Premier ministre d’un président de la République qui lui-même était ministre de François Hollande. Ils sont aux responsabilités depuis maintenant sept ans, ils connaissent mieux que personne les problèmes de la France, il est temps d’agir ».
Maintenant ce que nous attendons de nos dirigeants, c’est un cap, c’est une décision, c’est une stratégie.(…)
Cette hypertrophie de la communication est inversement proportionnelle, malheureusement, à l’efficacité de l’action menée. #granddebat #LCI pic.twitter.com/F1gJl0CckZ— Fx Bellamy (@fxbellamy) 5 mai 2019
« Sur ces deux ans, on a perdu beaucoup de temps », a-t-il également affirmé, à la veille du deuxième anniversaire de l’élection d’Emmanuel Macron. « Je ne vais pas reprocher à M. Macron toutes les difficultés que le pays traverse », mais « il n’a rien fait pour pouvoir guérir » cette situation.
Il n’y a « pas de baisse de la dépense publique, la fiscalité va repartir à la hausse avec (ses) dernières annonces », « il y a eu un jeu d’illusion ces deux dernières années, à la faveur du « en même temps », une forme d’agitation qui était plutôt de l’hyper-communication que de l’action réelle », a-t-il dénoncé.
« Sur le terrain, tous les jours, je suis touché et impressionné par l’attente qui s’exprime, par l’élan qui se créé. Après cette élection de 2017 qui n’aura pas permis un débat de fond, beaucoup croient à nouveau en la possibilité de faire un vrai choix, de retrouver un espoir. »
— Fx Bellamy (@fxbellamy) 4 mai 2019
M. Bellamy a également affirmé que « toute la stratégie de M. Macron est de n’avoir que Mme (Marine) Le Pen face à lui », mais « nous n’avons pas d’avenir dans cette alternative qui n’en est pas une, entre populistes et progressistes. Nous allons faire échouer cette stratégie », a-t-il promis.
D. S avec AFP
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