Dimanche 26 septembre, Patrick Sébastien était l’invité d’Audrey Crespo-Mara dans l’émission Sept à Huit. Il s’est confié sur ses blessures et notamment sur la plus douloureuse de toutes, la mort de son fils.
Si Patrick Sébastien est un animateur populaire affichant toujours le sourire, il n’a néanmoins pas été épargné par la vie. Car des épreuves douloureuses, il en a eu son lot, et depuis sa plus tendre enfance. Entre un père qu’il n’a pas connu, et plus tard, la perte de son fils, il a essuyé de nombreuses souffrances.
« Je n’avais pas d’identité »
Mais Patrick Sébastien n’est pas homme à se laisser abattre. À propos de son père, dont il ignore tout, le soixantenaire, qui se dit « reconnu par tout le monde dans la rue » et a été choyé par sa mère et les autres femmes de sa famille, a déclaré : « Ça a été mon moteur et surtout j’ai été élevé à partir de 7 ans par un autre qui était un type formidable. »
Cette première épreuve a forgé, selon lui, sa passion pour l’imitation et le travestissement. « Je n’avais pas d’identité. Donc je me suis dit qu’en prenant celle des autres j’allais peut-être devenir quelqu’un. C’est aussi bête que ça. L’identité m’a toujours fasciné », explique le célèbre animateur.
« Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à mon fils »
Lorsqu’il a perdu son fils Sébastien, mort dans un accident de moto à l’âge de 19 ans, sa vie a basculé. « Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à mon fils », confie Patrick, ajoutant : « On était très proches, je l’ai eu à 16 ans. » Le soir même de ce tragique accident, il a dû monter sur scène. « On n’a pas le choix, soit on coule, soit on continue à vivre pour les autres enfants. Ce n’est pas du courage, c’est de la survie. Moi, je suis mort avec lui », avoue l’animateur qui a fait de cette souffrance sa force.
Depuis 40 ans, l’animateur souligne qu’il ne dort plus la nuit. « C’est formidable la nuit, les gens sont plus clairs. Là, il y a des vrais partages, des choses intéressantes. Et j’écris aussi beaucoup la nuit. Je suis comme une toupie, si j’arrête de tourner, je tombe », révèle-t-il.
« Mon enterrement, ça sera une grosse fête. Je l’ai demandé par testament »
Il avance encore que de la mort, il n’en a plus peur. Il l’imagine même comme une « délivrance ». « Mon enterrement, ça sera une grosse fête. Je l’ai demandé par testament », déclare-t-il. Car s’il y a bien un trait de caractère qui définit l’humoriste, c’est son « désir perpétuel de rester un môme ». « C’est très égoïste, car ça fait du bien de donner du bonheur aux gens, c’est mieux qu’un psy », reconnaît celui qui veut apporter aux gens « de l’émerveillement » en cette période tumultueuse.
Parmi les épreuves difficiles, l’animateur du « Plus grand cabaret » a également été évincé de France 2, le 12 octobre 2018, une nouvelle qui était alors tombée comme un couperet et qui avait sérieusement affecté l’animateur, au point d’en tomber malade.
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