Le huitième de finale contre l’Espagne, ce sera « un match de vie ou de mort », a averti samedi le sélectionneur russe Stanislav Cherchesov. « Une grande responsabilité pèse sur les deux équipes parce que tu ne peux plus rien changer après le match », qui a lieu dimanche au stade Loujniki de Moscou. Stanislav Cherchesov (sélectionneur de la Russie): « Ce sont des éliminations directes, un match de vie ou de mort. Une grande responsabilité pèse sur les deux équipes parce que tu ne peux plus rien changer après le match. Si tu perds, tu es dehors« .
Denis Cheryshev (joueur de la Russie): « Je pense que pour nous, demain doit être une victoire, particulièrement pour les fans. Ils ont besoin d’apprécier le match et il faut qu’on se donne à 200%. Je pense qu’on peut battre n’importe qui. On peut toujours gagner et c’est ce en quoi on doit croire, juste penser à la victoire. »
Fernando Hierro (sélectionneur de l’Espagne): « Demain commence une nouvelle phase, ce sont 90 minutes, le meilleur reste (en course), quoique certaines fois le meilleur peut aussi rentrer à la maison. Nous savons ce que nous voulons, nous avons un plan clair. Nous avons confiance en l’équipe, elle s’est entraînée à un bon niveau et elle est dans un très bon état physique comme psychologique. Le football est un jeu d’erreurs, celui qui fait le moins d’erreurs l’emporte. »
Cheryshev: « L’Espagne a de bons joueurs et pourrait même faire partie des meilleures équipes du monde, mais chaque équipe peut faire du mal à une autre. Si je suis dans l’équipe, je ferai du mieux que je peux. Dans tous les cas, nous ferons de notre mieux. Je suis sûr que ça va être difficile mais nous avons nos qualités. Il faut juste savoir jouer avec. »
Hierro: « La Russie est une sélection qui s’est bien qualifiée, une sélection difficile, physique, bonne sur coups de pieds arrêtés, très grande, avec beaucoup de variété dans le jeu. Il va falloir aller les chercher là où ils ont des difficultés. »
David Silva (joueur de l’Espagne): « Dans une Coupe du monde, quel que soit l’adversaire, c’est compliqué. C’est le cas aussi pendant la phase de groupe. On va jouer contre la Russie comme si on jouait contre le Brésil. On sait qu’ils ont une défense difficile, qu’ils sont nombreux derrière, avec des contres rapides. Mais si on joue vite, ça peut être la clé. »
Hierro: « Les statistiques sont faites pour être cassées. Si on regarde en arrière, on a fait trois matches et après, on va regarder ce qu’il s’est passé il y a 8, 10 ou 15 ans… »
Silva: « Il y a eu beaucoup de critiques mais nous sommes des professionnels, nous devons nous consacrer à jouer, essayer de bien faire et de changer l’état d’esprit de ceux qui critiquent. Parfois, les critiques ne sont pas justes, mais nous sommes habitués. C’était un groupe très compliqué et nous devons réduire le nombre d’erreurs, nous devons être concentrés parce qu’à la moindre erreur, nous pouvons rentrer chez nous. »
Propos recueillis en conférence de presse.
AFP
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