Les forces de l’ordre ont procédé à 170 arrestations, dont 100 à Paris, au moment des incidents survenus après la qualification le 10 décembre du Maroc et de la France en demi-finales de la Coupe du Monde, a-t-on appris de source policière et auprès du parquet de Paris.
Environ 20.000 personnes s’étaient rassemblées dans la soirée sur les Champs-Élysées, selon la préfecture de police de Paris. Sur les 100 personnes interpellées, 80, dont 17 mineurs, ont été placées en garde à vue dans la capitale, a détaillé le parquet.
Elles ont été placées en garde à vue notamment pour « participation à un groupement, attroupement, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, rébellion, dégradations et détention d’explosifs », a détaillé le parquet.
Dimanche soir, le ministère public a indiqué que concernant les 80 majeurs, 30 procédures avaient été classées sans suite et 13 gardes à vue étaient toujours en cours.
Dégâts sur les Champs-Élysées
Les incidents ont éclaté vers 23H00. « Des projectiles ont été lancés sur les forces de sécurité, trois véhicules deux-roues ont été incendiés et une barricade a été érigée », a indiqué la préfecture de police de Paris.
« La devanture d’un café a été abîmée, la vitre d’une banque étoilée et un hall d’entrée a subi des dégradations », a ajouté la préfecture qui précise qu’aucun « incident significatif n’a été signalé ».
Policiers légèrement blessés
Selon la préfecture de police, 19 policiers ont été légèrement blessés. Ailleurs en France, 70 personnes ont été interpellées (en zones police), essentiellement pour jets de projectiles, outrages ou rébellion, selon une source policière dimanche.
Ce bilan ne concerne que les zones police, soit les principales agglomérations, mais pas les zones rurales relevant de la gendarmerie. La gendarmerie n’avait pas de bilan consolidé d’éventuelles interpellations dans son secteur. En zones police, 33 policiers ont également été légèrement blessés, selon la source policière.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.