L’encadrement, les joueurs cadres de l’équipe de France de basket et la fédération vont « tout remettre à plat » en vue des JO-2024 après le fiasco de l’élimination au premier tour du Mondial, a déclaré lundi le manager général des Bleus, Boris Diaw.
« Il s’est passé plein de choses, (les raisons de l’échec) sont multifactorielles. Une chose est sûre: personne n’est irréprochable, au sens large. On va analyser et essayer de tout remettre à plat pour voir comment on en est arrivé là, et pour le futur », a indiqué Diaw au lendemain de la défaite contre la Lettonie à Jakarta (88-86), qui a brutalement mis fin au rêve de titre des Français.
Après la rencontre, le capitaine Nicolas Batum a appelé à une remise en question de toutes les strates, des joueurs à l’encadrement en passant par la fédération.
« C’est normal à chaud, après une défaite, d’être très déçu et d’essayer de trouver les choses qui se sont passées mais mieux vaut avoir à froid une réflexion claire », a répondu Diaw.
L’ancien intérieur et capitaine des Bleus a ainsi renvoyé à plusieurs reprises l’heure du bilan à la fin du Mondial, tout en affirmant que « tout était sur la table »: l’équilibre de l’effectif choisi pour cette compétition, la préparation effectuée, l’état d’esprit affiché, des ajustements éventuels au sein du staff technique ou encore les interrogations autour du poste de meneur.
Thomas Heurtel, le grand absent
Un poste dont le grand absent est Thomas Heurtel, suspendu par la fédération pour avoir signé dans un club russe à l’encontre des règles édictées.
« Il faut réfléchir à tout ce qu’il s’est passé. Pas forcément se pencher sur le fait qu’untel était absent ou pas absent », a estimé Diaw.
« On peut tous être remis en cause, moi le premier, du premier au dernier joueur en passant par l’intendant, le staff technique », a-t-il encore souligné.
Interrogée sur le sujet en marge d’un déplacement consacré aux Jeux paralympiques au Stade de France, la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra a fait savoir qu’elle allait « échanger avec Jean-Pierre Siutat (président de la fédération française de basket) et Vincent Collet ».
« C’est important de pouvoir les écouter, construire et essayer de se dire « qu’est-ce qu’on peut ajuster, ce qui doit l’être », a-t-elle commenté auprès de quelques journalistes.
Elle n’a pas souhaité répondre au fait de savoir si les sportifs évoluant dans le championnat russe, comme Thomas Heurtel, devaient être réintégrés. « J’évoquerai ces points avec eux » (Siutat et Collet, ndlr), a-t-elle éludé.
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