Lors des matchs ou des entraînements, une mystérieuse boursouflure apparaît dans le haut du dos des joueurs. Explications !
Les plus attentifs d’entre vous auront peut-être remarqué pendant cette Coupe du monde de rugby 2023 une étrange bosse dans le dos des joueurs. De quoi interroger bon nombre de spectateurs. Mais pas de panique, il ne s’agit pas d’un nouveau muscle inconnu.
Glissé dans un étui de protection, et placé sous le maillot des joueurs dans une petite poche, c’est en réalité un boîtier électronique qui permet de transmettre des données très précieuses au staff des différentes équipes. Vitesse, accélérations, fréquence cardiaque: l’état de forme des joueurs et leurs performances sont analysés en direct.
Par exemple, si un joueur commence à fatiguer, ses entraineurs le savent peut-être avant lui et peuvent le remplacer. De retour à l’entraînement, les données récupérées permettent aussi aux joueurs de situer leurs points faibles et de savoir sur quels exercices ils peuvent encore s’améliorer. Ce petit boîtier est aujourd’hui devenu indispensable pour les sélections comme pour les clubs.
« Ce n’est pas du tout gênant »
L’engin, bien visible, n’est-il pas incommodant voire dangereux pour les sportifs ? Émilien Gailleton, réserviste du XV de France, assure du contraire: « Ce n’est pas du tout gênant, promet-il à La République des Pyrénées. Parfois, quand on est sur le dos, on peut le sentir, mais de toute façon, on est dans le match. »
Comme l’indique Le Parisien, ce capteur pèse environ 70 g et est placé de façon plutôt stratégique. Avec leur dos et leurs trapèzes musculeux, les rugbymen ne craignent pas grand-chose lorsqu’ils tombent au sol.
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