Julian Alaphilippe aborde avec beaucoup de gourmandise les Championnats du monde dimanche à Zurich sur un circuit qu’il « adore » et avec une forme bien meilleure qu’aux JO de Paris.
« Oui, je me sens plus en forme qu’aux JO. A Paris, je n’étais pas nul non plus, mais il m’en manquait pour jouer les premiers rôles », a déclaré le Français vendredi soir lors d’un point-presse à deux jours de la course en ligne des Mondiaux.
« Aux JO, peut-être parce que je n’avais pas fait le Tour de France, j’étais en train d’attaquer ma remontée en forme. Depuis, je ne fais que me sentir de mieux en mieux », a ajouté « Alaf », double champion du monde en 2020 et 2021.
Onzième aux Jeux, où les Bleus ont décroché l’argent par Valentin Madouas et le bronze par Christophe Laporte, il a depuis pris la deuxième place de la Clasica San Sebastian et la troisième au GP de Montréal sur un circuit exigeant.
Julian Alaphilippe : « J’adore le parcours » https://t.co/UfkvNzBdFu #directvelo
— DirectVelo (@directvelo) September 27, 2024
Alaphilippe « adore » le parcours de 273 km de Zurich
A Zurich aussi, le parcours de 273 km s’annonce costaud et Alaphilippe « adore » ce qu’il a vu lors de la reconnaissance vendredi.
« On a fait deux tours, c’est un circuit qui me plait, il y a de tout. Il demande plusieurs qualités, il faut être explosif, résistant, technique. Ça demande beaucoup d’énergie et de concentration et surtout les jambes. Il correspond aussi à notre façon de prendre la course. J’ai hâte d’être dimanche. »
« On a une belle équipe, a-t-il insisté. On est là pour essayer de gagner la course, ça c’est sûr. On sait que ça sera dur, mais on va donner le maximum pour ne pas avoir de regrets. On ne va pas courir pour la quinzième place. »
Pour le Français de 32 ans, qui rejoindra l’an prochain l’équipe suisse de Tudor après dix ans chez Quick-Step, le maillot arc-en-ciel de champion du monde « était et restera pour moi toujours le plus beau maillot dans le cyclisme ».
« J’ai eu la chance de le porter deux ans », a-t-il souligné en espérant le « reprendre dimanche ».
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