Mondiaux de para athlétisme: la France à l’arrêt

Par Epoch Times avec AFP
14 juillet 2023 15:52 Mis à jour: 14 juillet 2023 15:52

Les Bleus n’ont pas réussi à récolter de nouvelle breloque jeudi aux championnats du monde de para athlétisme de Paris, laissant leur butin à deux médailles de bronze à la moitié de la compétition. 

Malgré quatre finales disputées dans la journée, l’équipe de France reste en dehors des podiums, et demeure en bas du classement des médailles avec une 49e place, à égalité avec le Portugal.

Engagé en finale du saut en longueur, une épreuve réunissant les catégories T45, T46 et T47 (amputation sur le haut du corps), le très expérimenté Arnaud Assoumani, avec un saut à 6,97m, a dû se contenter d’une quatrième place et d’un quota pour les Jeux paralympiques.

« Il manque la médaille, et j’avais de quoi aller la chercher », a reconnu le quadruple médaillé paralympique de la discipline (dont l’or à Pékin en 2008). « Je sais que je peux aller bien plus loin ».

Pas de résultats fructueux pour les Français

En 100m T37 (paralysie cérébrale), Mandy François-Élie, médaillée de bronze sur 100m en 2019 à Dubaï, a cette fois terminé à la cinquième place en 13 sec 68/100. Une course relevée où la vainqueure colombienne Karen Palomeque a établi un nouveau record du monde (12 sec 82/100).

Pas de miracle pour Alexandra Nouchet, sixième du 100m T63 (amputés des membres inférieurs), qui doit encore adapter sa prothèse à son handicap – elle est née avec une agénésie de la jambe droite – pour qu’elle « soit bien personnalisée ».

Soane Meissonier obtient la cinquième place en catégorie F20 – correspondant à une déficience intellectuelle – du lancer de poids, alors que Romane Boulard a terminé 7e du saut en longueur T38 (athlètes paralysés cérébraux).

Si Julien Casoli est parvenu à se qualifier – au temps – pour une nouvelle finale en 1500m fauteuil (vendredi), il reste désormais quatre jours aux Bleus pour approcher le bilan de six médailles récoltées à Dubaï quatre ans plus tôt.

Timothée Adolphe, qui avait récolté l’argent en 2019 sur 100m T11 (déficience visuelle), sera engagé sur la distance dès vendredi, tandis que Mandy François-Élie, vice-championne du monde sur 200m, tentera de monter sur le podium lundi lors de la dernière journée de compétition.

L’Italie reine du 100m

La journée a davantage mis en lumière l’Italie qui, alors qu’elle ne comptait jusqu’ici qu’une médaille dans ces championnats du monde (en or, sur 100m T64, comprenant les athlètes amputés de membres inférieurs), a raflé cinq nouveaux métaux dont un retentissant triplé en 100m T63.

Ambra Sabatini, 21 ans et amputée au niveau de la jambe gauche, a été sacrée, battant par la même occasion le record du monde en franchissant la ligne en 13 sec et 98/100. Elle a été suivie par Martina Caironi et Monica Graziana Contrafatto, provoquant une explosion de joie du trio.

« C’était fantastique, je ne sais pas quoi dire », a réagi la championne du monde, qui a avoué que sa saison n’avait « pas été la meilleure », de quoi l’étonner d’autant plus de son record.

Debrunner voit triple

L’Italie compte désormais deux titres, soit un de moins que la Suissesse Catherine Debrunner, impériale en 1500m fauteuil (T54).

Catherine Debrunner de la Suisse. (Photo Matthias Hangst/Getty Images)

La championne paralympique en titre, 28 ans, est la première athlète de ces championnats à compter trois titres à Paris, après le 800m T53 et le 5000m T54.

Neuf records du monde ont été battus jeudi à Charléty. Parmi eux, celui du 100m T38 (paralysie cérébrale), par l’Américain Jaydin Blackwell, qui remporte son deuxième titre et avait déjà battu le record du monde du 400m la veille.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.