Les activistes espéraient que le tribunal de police se montre plus clément.
Les faits remontent au mois de juin 2017. Quatre militants avaient remplacé des publicités affichées sur des panneaux JC Decaux par des panneaux en faveur des immigrants à Montpellier.
Jugés vendredi dernier, ils ont été condamnés par le tribunal de police à verser collectivement 1773 euros de dommages et intérêts à JC Decaux en réparation du préjudice subi par la société. Une décision que Cécile Casagrande, membre des quatre militants pro-immigrants, ne comprend pas.
« Peut-être que je suis un peu naïve, mais je suis vraiment étonnée et très déçue. Je ne m’attendais pas forcément à ce que l’on soit relaxés, mais à quelque chose d’un petit peu symbolique. Les dommages qui sont causés à très grande échelle par la politique de Decaux ne sont jamais sanctionnés », a-t-elle expliqué sur les ondes de France Bleu.
« On est vraiment convaincus de la justesse de notre action. On n’a pas dégradé les panneaux et on a ciblé les affiches que l’on a enlevées. On a enlevé tout ce qui était commercial et on a laissé ce qui était culturel et la communication de la Métropole. Ce n’était pas du tout l’idée de casser pour casser. Pour nous, c’est vraiment un droit de réponse sur le même support que là où l’on reçoit une information que l’on n’a pas demandée, avec laquelle on n’est pas d’accord. […] On pense que l’on n’a pas dégradé, on pense que l’on a ‘regradé’ », poursuit l’activiste.
Les quatre militants ont jusqu’au 24 juin pour faire appel de la décision rendue par le tribunal de police. « Pour l’instant, nous n’avons pas eu le temps de discuter pour savoir si nous allons faire appel, mais nous ne l’excluons pas », conclut Mme Casagrande.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.