Vendredi 18 septembre, Mehdi, un étudiant qui a été refusé en master à Montpellier (Hérault), avait entamé une grève de la faim. Ce mardi, bonne nouvelle, il a enfin trouvé une filière qui veut bien l’accueillir. Soulagé, il déplore malgré tout que la situation ait dû être débloquée ainsi.
Refusé dans le master qu’il convoitait, Mehdi, un étudiant en droit de 26 ans, avait décidé de ne plus s’alimenter. Mais finalement : « La mobilisation des services de la région académique et les démarches mises en œuvre ont permis de trouver des réponses à cette situation », a indiqué le rectorat mardi 22 septembre.
En effet, Mehdi a reçu plusieurs propositions d’inscription en master adaptées à son parcours et sa motivation, et il a accepté l’une d’entre elles : un master en droit des assurances à l’université de Montpellier, relate 20 Minutes.
Mehdi, qui a déclaré être « soulagé », a également précisé que « c’est la faculté de droit de Montpellier qui m’a aidé à trouver une solution pour poursuive mes études, pas le rectorat. Je suis triste que l’on doive en arriver là pour parvenir à trouver un master. Enormément d’étudiants sont dans ce cas ».
De son côté, le Syndicat de combat universitaire (Scum) a déclaré : « Il aura fallu plus de cinq jours de grève de la faim pour que Mehdi soit admis en master. Cette conclusion met en lumière l’imposture que constitue le droit à la poursuite d’études. Lors de la généralisation de la sélection à l’entrée en master en 2017, nous avions pointé le caractère non applicable de ce droit. En effet, les rectorats sont dans l’obligation de proposer des masters aux étudiants qui font un recours […]. Sauf que rien n’oblige les universités à répondre favorablement aux sollicitations des rectorats. Kafka lui-même n’aurait pas imaginé pire absurdité ! » dénonce le Scum.
Depuis que sa situation s’est améliorée, Mehdi a recommencé à s’alimenter et à s’hydrater. Car ce dernier avait également commencé une grève de la soif, quelques heures avant d’apprendre la bonne nouvelle.
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