Peut-être les avez-vous aperçu ou entendu : des perruches à collier ont élu domicile dans le centre-ville de Montpellier – des centaines d’oiseaux dont les cris très aigus ne plaisent pas à tout le monde.
Si vous allez à Montpellier, vous verrez certainement des perruches à collier volant en liberté au-dessus de la ville. Notamment sur les rives du Lez, dans les platanes situés le long de l’avenue Marie, dans lesquels elles ont élu domicile, à proximité de l’hôtel de ville.
Il s’agit d’un axe bruyant, comme elles, ce qui leur permet de ne pas être repérées par d’éventuels prédateurs, relate France 3 Régions. Ces dernières seraient plus de 500 à l’heure actuelle, bien qu’elles soient bien loin de leurs milieux d’origine : l’Afrique et l’Asie.
Montpellier : l’invasion du centre-ville par des centaines de perruches à collier excède les riverains https://t.co/P2YuHYE094 pic.twitter.com/YWOh9k5Rk7
— France 3 Occitanie (Toulouse) (@France3MidiPy) July 8, 2020
Une question demeure : pourquoi ces perruches à collier ont-elles élu domicile ici ? D’après Claire Rougier, une étudiante en master d’écologie : « Elles sont cavernicoles, mais elles se sont adaptées à nos villes. Elles s’installent dans les essences d’arbres ayant le plus de cavités et qui correspondent à leurs besoins. Certaines nichent même dans les bâtiments. »
D’abord importées en France au milieu des années 70, ce n’est qu’en 1993, autour du lac du Crès, que ces perruches ont été aperçues pour la première fois dans la région. D’après Claire Rougier, leur présence à Montpellier s’explique également par le fait qu’ « entre 2003 et 2008, vers Lattes, on a eu des relâcher de volières de particuliers, puis quelques-unes au nord et au sud de Montpellier, et cela crée un noyau de population ».
Sédentaire et très opportuniste, la perruche à collier se nourrit essentiellement de fruits et de graines, et son espérance de vie est de 30 ans environ en captivité. À l’heure actuelle, aucune étude en France n’a démontré que leur prolifération menaçait l’écosystème, mais elles sont quand même considérées comme une espèce invasive.
Leurs cris réunis peuvent aussi être source de nuisances, surtout pour un tel nombre localisé en un même endroit. « C’est mieux les oiseaux que les voitures, mais c’est bruyant ! » a déclaré un riverain. Quoiqu’il en soit, les Montpelliérains doivent maintenant vivre avec ce nouvel invité volant. Et bien que certains en soient agacés, d’autres ne se lassent pas d’admirer leur présence.
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