C’est une histoire racontée par Métropolitain qui s’est déroulée le 16 mars à Montpellier. deux commerçants ont réussi à localiser le voleur d’un téléphone portable, l’ont retrouvé eux-mêmes et l’ont amené à la police. Malheureusement du fait de son statut de demandeur d’asile, ils a été relâché.
Erwann et son oncle Larry sont commerçants à Montpellier. Samedi dernier, ils se retrouvent dans la boutique art-déco du dernier pour prendre un café. Un homme rentre en prétendant être un client et quelques minutes après les deux commerçants s’aperçoivent que l’iPhone de l’un deux a disparu.
Selon le Métropolitain, Erwann prend sa moto pour le retrouver :« Nous avons réalisé qu’il y avait la manifestation des Gilets Jaunes et la Marche du Climat, on s’est dit, il ne doit pas y avoir beaucoup de policiers disponibles si nous appelons le 17, le numéro d’urgence de police-secours. Donc, nous avons fait nos recherches ». Ils font alors le tour des endroits de la ville connus pour leurs vendeurs à la sauvette et dealers. Leur intuition est bonne, ils retrouvent leur voleur près du tramway en compagnie d’un complice.
Demandant conseil à un policier près du tramway, ils contactent le 17 qui, comprenant la situation, interviennent pour arrêter les deux voleurs: « Les policiers de la Sécurité publique du commissariat central en compagnie d’un commissaire ont compris la situation et ont décidé d’intervenir immédiatement. Nous leur avons désigné le suspect, ainsi que le second individu qui était toujours avec lui Ils ont été arrêtés et conduits à l’hôtel de police ».
Le voleur avait bien l’iPhone de Larry dans une poche et tous les deux étaient connus des policiers, puisqu’ils avaient déjà été arrêtés la veille à 17h15 pour le vol d’un vélo puis remis en liberté le matin même !
Demandeurs d’asile et récidivistes, les voleurs ont été relâchés: ils sont de nouveau libres
Ce lundi, les deux commerçants ont voulu savoir quel a été le sort de leur voleur et de son complice : sur les instructions du parquet de Montpellier, ils ont quitté libres le commissariat central, dimanche…
« Nous avons appris qu’ils sont âgés de 25 ans, de nationalité algérienne et qu’ils se trouvent en situation irrégulière sur le territoire, ils sont en demande d’asile politique. Un avocat nous a expliqués que c’est la nouvelle parade de ces sans-papiers algériens de demander l’asile politique, car tant que celui-ci n’est pas refusé, ils ne sont pas expulsables. »
« En France, la loi est tellement bien faite pour ce genre de personne relâchée dans les heures qui suivent après avoir commis un délit. Le code civil prime sur le code pénal, donc ont le relâche, avec la remise d’une Obligation de quitter le territoire. Mais, ces étrangers restent à Montpellier », ont révélé Erwann et Larry.
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