Denis Agret, le médecin porte-parole des antivaccins et des anti-passe sanitaire, devait comparaitre mercredi 6 octobre pour « mise en danger de la vie d’autrui et atteinte à la vie privée » devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Cependant, ce dernier étant à ce moment en garde à vue dans le cadre d’une autre affaire, son procès a été reporté.
Très actif sur les réseaux sociaux, le médecin généraliste montpelliérain Denis Agret, qui affiche régulièrement ses positions antivaccin et anti passe sanitaire, devait être jugé ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour « mise en danger d’autrui et atteinte à la vie privée », après avoir incité en janvier dernier des enfants à enlever leur masque et avoir ensuite diffusé leurs photos sans autorisation parentale, a rapporté Midi-Libre.
Cependant, avant son procès, Denis Agret a de nouveau été placé en garde à vue, le 5 octobre, dans le cadre d’une autre affaire. En effet, le 20 septembre dernier, à l’occasion d’une manifestation devant les locaux de l’Agence régionale de santé (ARS) à Montpellier, Denis Agret avait violemment menacé la direction de l’ARS Occitanie, a rapporté France 3 Régions. Laquelle avait ensuite déposé plainte en raison « de propos d’une grande violence et menaçants pour la vie de Directeurs de l’ARS Occitanie ».
En conséquence, le procès du médecin montpelliérain, leader du mouvement antivax, a donc été renvoyé au 23 février 2022.
« Il est empêché et il n’est pas question de le juger dans ces conditions-là », a par ailleurs précisé le président du tribunal, dès l’ouverture de l’audience correctionnelle.
« Je ne sais pas s’il était bien opportun de le placer en garde à vue à la veille de son procès. À mon avis, on pouvait faire ça autrement », a de son côté déclaré Me Jean-Charles Teisseidre, son avocat.
« Ça fait partie des bizarreries du traitement judiciaire qui lui est réservé », a-t-il conclu.
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