Ce mercredi 16 mars, la capitaine de gendarmerie Nadia Mostefa a mis fin à ses jours, dans le quartier Celleneuve à Montpellier. Âgée de 40 ans et mère d’un petit garçon de 6 ans, elle était victime de harcèlement moral depuis son affectation à Montpellier.
Un drame sans nom s’est produit à 17 h 30 ce mercredi 16 mars à Montpellier, dans le quartier de Celleneuve. Nadia Mostefa, capitaine de gendarmerie âgée de 40 ans, s’est donnée la mort en s’immolant dans sa voiture, garée sur le parking du drive d’un hypermarché de Pierrevives, rapporte Métropolitain. Elle a été transportée par les secours au service des grands brûlés du CHU de Montpellier, mais son pronostic vital étant engagé, elle est décédée.
En arrêt pour dépression depuis de nombreux mois
Avant d’être affectée, fin 2019, à la caserne de Fontcouverte-Lépic où elle était la cheffe du service des Relations humaines au groupement de l’Hérault, elle avait été chargée de la communication régionale de la gendarmerie du Rhône. Au moment de ce terrible passage à l’acte, elle se trouvait en arrêt maladie pour dépression. Elle avait confié à ses proches être victime de harcèlement moral, dès son arrivée dans cette caserne de Montpellier. Par ailleurs, elle avait également perdu la garde de son fils, âgé de 6 ans.
Une enquête de police a été ouverte pour déterminer le ou les facteurs déclencheurs d’un tel acte. Dans ce cadre, les collègues et les supérieurs de l’officier décédée seront auditionnés. Elle était « connue publiquement pour son altruisme, sa générosité et son empathie », a écrit sur Facebook le maire de Montpellier, Michaël Delafosse.
Afin d’apporter un soutien à la famille de Nadia Mostefa, et notamment à son fils Naëm, deux cagnottes ont été mises en ligne. L’une de ses cagnottes a été ouverte par l’association héraultaise Les Képis Pescalunes, précise Métropolitain, la capitaine de gendarmerie étant très impliquée dans cette association. L’autre cagnotte a été mise en ligne par la fondation de la Maison de la gendarmerie nationale.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.