Après avoir pénétré dans l’enceinte de l’établissement, une jeune femme d’une trentaine d’années s’est dirigée vers la garderie où elle s’est dévêtue devant une trentaine d’écoliers.
Les faits se sont déroulés le 3 février à Sainte-Anne-d’Auray, une commune d’environ 2600 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Vannes.
Vers 8 heures, une jeune femme s’est introduite dans l’enceinte de l’école privée Sainte-Anne.
« Âgée d’une trentaine d’années, elle s’est présentée dans les locaux porteuse d’une tablette multimédia dont elle disait vouloir faire don à cet établissement », a expliqué le parquet de Lorient dont les propos ont été rapportés par Ouest-France.
« Tantôt muette, tantôt incohérente », elle se dirige ensuite vers la garderie de l’établissement où une trentaine d’enfants de classe élémentaire se trouvent réunis. La jeune femme décide alors de se déshabiller.
La personne en charge de la surveillance prévient immédiatement la directrice de l’établissement et l’intruse est sommée de se rhabiller et de quitter les lieux. Elle s’exécute sans faire de difficultés.
La jeune femme sera appréhendée en fin de matinée par un peloton motorisé de gendarmerie, alors qu’elle se trouvait dans son véhicule et roulait en direction du Finistère. Elle a été hospitalisée dans la foulée.
« Elle est restée dans sa bulle et n’a pas opposé de résistance », indiquent les gendarmes. « À aucun moment, elle n’a touché les enfants ou les a pris à partie », ajoutent-ils.
Morbihan. Une femme s’introduit dans une école et se déshabille devant des élèves https://t.co/GC685nvnqv
— Ouest-France (@OuestFrance) February 4, 2020
Une cellule psychologique mise en place
« Ce sont des faits choquants pour les enfants. Ils avaient besoin d’en parler. Un chargé de mission du secteur et deux psychologues ont accompagné la directrice pour les écouter. Tous les parents des enfants concernés ont également été contactés au téléphone et une communication a été faite à l’ensemble des parents de l’établissement qui scolarise 250 enfants », a souligné Armel Gillet, adjoint au directeur diocésain de l’enseignement catholique et responsable du 1er degré, dans les colonnes du Télégramme.
Un temps d’échange a également été organisé avec le personnel de l’établissement scolaire.
« Il s’agit d’une situation singulière que nous vivons pour la première fois de la part d’une personne qui ne va pas bien », poursuit M. Gillet. Le parquet de Lorient a ouvert une enquête.
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