Gwenvael Mercier, un jeune homme âgé de 26 ans, est passionné de chevaux depuis sa plus tendre enfance. Aujourd’hui installé à Plumelin (Morbihan), il a enfin réalisé son rêve en devenant maréchal-ferrant.
Le parcours de Gwenvael
Selon Ouest-France, le parcours du jeune homme – originaire de Pluméliau – débute vraiment avec l’obtention de son baccalauréat professionnel d’élevage équin à Loudéac. Puis il passe un CAP de maréchalerie à Laval, il est alors en apprentissage chez un maréchal-ferrant, dans la Sarthe où il s’occupe « principalement des chevaux de course », explique-t-il. Enfin, son parcours le pousse jusque dans le Finistère, chez un autre maréchal-ferrant dont il dira : « Là-bas, c’était très varié comme occupation. »
Par la suite, Gwenvael décide de se perfectionner. Il obtient donc un BTM (brevet technique des métiers), après avoir passé deux années à Saint-Marjevol, dans le Languedoc-Roussillon. « C’est une école réputée pour ses enseignants. L’un d’eux a été meilleur ouvrier de France. Un autre, vétérinaire, qui enseigne la théorie, est mondialement reconnu », précise Gwenvael.
Gwenvael Mercier a également participé à de nombreux concours depuis sa deuxième année de CAP. C’est ainsi qu’il a été sacré meilleur apprenti de France, en 2015, rapporte Ouest-France.
Mais tout a commencé à l’école primaire
Gwenvael Mercier est en primaire lorsqu’il se découvre une passion pour les chevaux. « En CM1-CM2, j’ai fait du cheval avec l’école. Comme j’ai beaucoup aimé cette activité, je me suis fait inscrire à un cours d’équitation à Baud. J’ai su à ce moment que je voulais m’occuper des chevaux plus tard », explique-t-il au journal.
Un métier plus complexe qu’il n’y paraît
Mais ce métier est technique, il ne se limite pas à la pose des fers sur les sabots des chevaux. Gwenvael fabrique également des fers orthopédiques pour les chevaux qui ont des problèmes de locomotion. Il explique que « chaque cheval a sa propre forme de pied, et les pieds de devant sont différents de ceux de derrière. Leurs pieds ont des cornes qu’il faut couper. Chaque fer doit être ajusté pour le pied du cheval ».
Il décide de se mettre à son compte
Après avoir travaillé en tant que salarié dans le Finistère, il décidé de se mettre à son compte, à Plumelin, au lieu-dit Keridel dans le Morbihan, où il est en location. Il s’est équipé d’outils, d’un camion et a démarré son activité le 9 mars, quelques jours avant le début du confinement. Avec le confinement, Gwenvael a été contraint de remettre à plus tard son travail de maréchal-ferrant. Mais depuis le déconfinement, son entreprise – qu’il a appelée Gwen Maréchalerie – a repris de plus belle. Il se déplace chez les professionnels aussi bien que chez les particuliers et arpente tout le département.
Pour le contacter : 07 81 79 57 03 ou par mail à gwenmarechalerie@gmail.com.
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