Morbihan : le virus du PCC a emporté son bar à Questembert – «Il aurait fallu une aide financière directe»

Par Nathalie Dieul
3 juin 2020 19:04 Mis à jour: 3 juin 2020 19:04

Christophe Perrigue, « plus que déçu » et en dépression, a dû placer son Bistrot des Halles en liquidation judiciaire une semaine avant l’annonce de la réouverture des bars par Édouard Philippe. Il opérait l’établissement situé à Questembert dans le Morbihan depuis seulement un an, avec une trésorerie déjà « un peu négative ».

« Je crains de perdre 40 000 €. Voire pire », se désole auprès de nos collègues de Ouest-France celui qui travaillait 70 heures par semaine avec une employée à quart temps. « L’affaire aurait eu un an de plus, j’aurais sans doute pu tenir le coup, mais là… »

C’est le 18 mars 2019 que l’homme âgé de 42 ans avait repris le bistrot qui dispose d’une belle terrasse sous les halles du XVIIe siècles, classées au titre de monuments historiques, l’endroit accueillant le marché hebdomadaire et des événements culturels.

Au moment de l’annonce de la fermeture des bars pour cause de coronavirus, le 14 mars 2020, la trésorerie du bistrot n’allait pas très bien malgré la soixantaine de clients par jour, « en raison d’erreurs de commandes (un peu trop de stocks au départ) et de compta. Souvent, ça va mieux après deux années, quand le crédit diminue et la trésorerie est installée. »

Le commerçant, qui n’a touché aucune aide et n’a pas voulu accepter le prêt de l’État pour ne pas s’endetter davantage, reproche au gouvernement d’avoir « fait croire que tout le monde serait aidé ». 

« Ce qu’il aurait fallu, c’est une annulation des charges plutôt qu’un report, et une aide financière directe », assure Christophe Perrigue.

Résultat : « Tout va être mis aux enchères », le mobilier neuf, le fonds, les machines à glace et à granités, etc. « Je vais m’asseoir sur mon apport personnel et vais perdre sur mon crédit », explique celui qui ne se dégageait aucun salaire lorsqu’il opérait le bar.

Amer, mais « pas dégoûté du commerce pour autant », M. Perrigue se dit en dépression et sous médicaments.

« Ça n’est pas vrai que tout va bien se passer pour tout le monde avec cette crise. Mais l’État trouve plus important de s’occuper de Renault ! » lance celui qui a déjà retrouvé du travail, en tant que responsable de sécurité pour des chantiers de la SNCF.

Le dernier soir d’ouverture du Bistrot des Halles, le 14 mars, avec son « ambiance de fin du monde », restera gravé dans sa mémoire. « Le bar était plein à craquer. C’était la cohue, ils voulaient tous un dernier verre avant la fermeture ! »

Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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