Alors que l’association des victimes du bal de Crépol fondée en février par des proches du jeune Thomas n’avait pas encore reçu d’aide de la part des collectivités, une subvention de 44.000 euros a été accordée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes ce vendredi.
Un fait de société survenu à Crépol (Drôme), devenu le symbole de l’ensauvagement du pays. Dix mois après le meurtre du jeune Thomas, poignardé au cœur et au thorax à la sortie de la salle des fêtes du village, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a accordé ce vendredi une subvention à une association de victimes fondée par les proches du jeune homme. « C’est une somme de 44.000 euros qui va leur être allouée, pour financer l’ensemble des expertises auprès des victimes, […] et sans oublier toutes les dépenses liées à leur défense », a expliqué David Buisson, conseiller régional de la Drôme, sur le réseau social Facebook.
L’Association des victimes du bal de Crépol, fondé en février dernier, a pour objectif « d’accompagner les victimes physiques et psychiatriques dans leurs frais médicaux non pris en charge et pour les frais de justice » mais aussi « de les accompagner financièrement dans leur démarche juridique », précise Emmanuelle, sa présidente, en légende de la cagnotte ouverte pour tous ceux qui ont été touchés de près ou de loin par ce drame. Mais l’association a surtout pour but d’être « là pour la famille de Thomas, pour leur montrer déjà qu’ils ne sont pas seuls », indique Emmanuelle auprès de France Bleu.
« Pour certains, la vie n’a pas repris »
« Il y a actuellement des blessés, des victimes qui ont des frais actuellement », ajoute la présidente. La collecte de fonds servira en partie à prendre en charge les accompagnements psychologiques des victimes, car certains frais médicaux ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale et la mutuelle. « Ce jour-là, il y avait beaucoup de jeunes, de très jeunes qui ont été traumatisés, qui n’ont pas repris l’école. Pour certains, un an après, la vie n’a pas repris », a indiqué Emmanuelle à nos confrères.
Aussi, la cagnotte permettra d’aider les victimes à avancer les frais de justice. « Il faut qu’ils fassent l’avance des frais, c’est toujours ça le problème », a relevé Emmanuelle, alors que le procès du meurtre de Thomas devrait se tenir dans 3 ans.
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