Les résultats des analyses ADN menées sur 67 chiens potentiellement incriminés dans la mort, en novembre, d’Elisa Pilarski dans une forêt de l’Aisne, sont « attendus pour la fin du premier semestre », a indiqué lundi le parquet de Soissons.
« Au regard des coûts, des modalités d’exécution des missions demandées et des délais de retour proposés, un laboratoire a été retenu par le juge pour procéder aux analyses, dont les conclusions sont attendues pour la fin du premier semestre 2020 », a déclaré dans un communiqué le procureur de la République Frédéric Trinh.
Une source proche du dossier avait indiqué vendredi à l’AFP que le devis du laboratoire privé initialement sollicité par la juge d’instruction avait été refusé en raison de son coût trop élevé (« 200.000 euros »).
Partie se promener le 16 novembre avec son chien Curtis, Elia Pilarski, âgée de 29 ans et enceinte, avait été retrouvée morte en forêt de Retz, où une chasse à courre était organisée parallèlement. D’après l’autopsie, le décès a pour origine « une hémorragie consécutive à plusieurs morsures » d’un ou plusieurs chiens.
Plusieurs excoriations cutanées sur son museau et le chanfrein de Curtis
Afin d’identifier le ou les animaux responsables, des prélèvements génétiques ont été effectués sur 67 chiens: les 5 American Staffordshire d’Elisa Pilarski et de son compagnon Christophe Ellul, et 62 autres appartenant à l’association le Rallye la Passion.
« Les constatations du vétérinaire qui a examiné le chien Curtis », a précisé le procureur de la République, « ont permis de relever plusieurs excoriations cutanées sur son museau et le chanfrein ».
« Par ailleurs, deux incidents de comportement ont été relevés postérieurement au décès de sa maîtresse: deux personnes ont ainsi été saisies par les vêtements pendant l’analyse comportementale tandis qu’une autre personne a été mordue dans la fourrière où le chien est gardé », a-t-il ajouté.
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