Pour avoir porté des accusations contre le grand-père du petit Émile Soleil, une femme se faisant passer pour la secrétaire de mairie de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône) sera jugée au tribunal correctionnel de Marseille à partir de juillet prochain.
Dans le cadre de l’affaire du petit Émile Soleil – dont la disparition survenue dans le village du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) remonte au 8 juillet 2023 – une femme va être jugée pour diffamation envers le grand-père de l’enfant. Le procès se déroulera le 11 juillet prochain à Marseille, ainsi que le rapporte BFMTV.
L’internaute retrouvée grâce à son adresse IP
Cette femme – se revendiquant secrétaire de la mairie de La Bouilladisse, la commune dans laquelle résident les grands-parents d’Émile – avait, sous couvert d’un pseudonyme, écrit sur Facebook qu’elle détenait les preuves de la culpabilité du grand-père d’Émile dans cette disparition. L’internaute anonyme l’accusait également d’avoir commis des attouchements sur ses patientes et déclarait qu’il fraudait la Sécurité sociale, dans le cadre de son métier d’ostéopathe.
À la suite de cette déclaration, publiée sur Facebook en mars dernier, les grands-parents d’Émile ont porté plainte pour diffamation. Grâce à l’adresse IP de cette internaute, les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à elle. Il s’avère que cette femme, qui est toujours présumée innocente, n’était en aucun cas secrétaire de mairie de La Bouilladisse.
Le procès de cette femme doit donc débuter le 11 juillet prochain. « On espère sincèrement que cela va calmer toutes celles et ceux qui déversent des ignominies sur les réseaux sociaux », a indiqué à BFMTV une source proche du dossier.
L’acte de décès a été signé ce vendredi
Maître Isabelle Colombani, l’avocate des grands-parents d’Émile, a été contactée par nos confrères ce vendredi. Elle leur a confirmé qu’elle représenterait son client au tribunal de Marseille.
Ce vendredi 28 mars, l’acte de décès officiel du petit garçon a été signé par le maire du Vernet, François Balique, bien que des expertises soient toujours en cours sur les ossements et les vêtements d’Émile, découverts il y a environ trois mois. La famille de l’enfant était en attente de cette officialisation du décès car celle-ci va leur permettre de réaliser les démarches administratives et civiles.
Fin mars 2024, une randonneuse avait trouvé le crâne du petit garçon dans une forêt proche du hameau du Haut-Vernet. Deux jours après cette découverte, soit le 1er avril dernier, le procureur de la République d’Aix-en-Provence avait annoncé à la presse que le t-shirt, les chaussures et la culotte du petit garçon avaient également été retrouvés, à environ 150 mètres du lieu où se trouvait son crâne. Pour l’heure, les ossements d’Émile font encore l’objet d’expertises et les juges ont demandé des analyses plus poussées, afin de déterminer les circonstances de sa mort.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.