Monument du théâtre, le comédien et metteur en scène Robert Hossein, connu pour son rôle du comte de Peyrac dans la série des « Angélique » ainsi que ses méga-productions sur scène, est décédé ce jeudi, a annoncé son épouse.
Il est décédé « ce matin à l’hôpital », après « un problème respiratoire », a indiqué son épouse, la comédienne Candice Patou, confirmant une information du Point. L’acteur avait fêté mercredi ses 93 ans.
« Du théâtre comme vous n’en verrez qu’au cinéma », prônait ce défenseur du théâtre destiné au plus grand nombre avec de superproductions comme « Un homme nommé Jésus », « Les Misérables » ou encore « Notre Dame de Paris ». Mais avant cela, il était un acteur devenu sex symbol dans les années 60 grâce au rôle de Joffrey de Peyrac dans « Angélique, marquise des anges », qui le rend célèbre.
« Il a été acteur, auteur, metteur en scène, c’était le prince du théâtre populaire, on ne compte pas ses succès, il avait un sourire charmeur, un œil de velours, une belle voix : que d’atouts pour un homme qui avait le charme de Robert HOSSEIN – c’est normal puisque c’était lui ! », a réagi l’ancien président du Festival de Cannes Gilles Jacob sur Twitter.
Il a été acteur, auteur, metteur en scène, c’était le prince du théâtre populaire, on ne compte pas ses succès, il avait un sourire charmeur, un œil de velours, une belle voix : que d’atouts pour un homme qui avait le charme de Robert HOSSEIN – c’est normal puisque c’était lui!
— gilles jacob (@jajacobbi) December 31, 2020
Une carrière d’acteur de 1948 à 2019
Né le 30 décembre 1927 d’un père iranien zoroastrien compositeur et d’une mère russe orthodoxe, Robert Hossein, né Abraham Hosseinoff, a grandi dans la pauvreté et décidé après la guerre, à 15 ans, de se consacrer à l’art dramatique.
À Reims, il fonde son « théâtre populaire » et une école dont sortiront Anémone et Isabelle Adjani.
Au cinéma, sa carrière s’étend de 1948 à 2019, donnant notamment la réplique à Brigitte Bardot dans « Le repos du guerrier » (1962) et devenant l’acteur fétiche de Roger Vadim (« Le Vice et la Vertu » en 1963, « Barbarella » en 1968).
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