La garde à vue de l’homme suspecté d’avoir assassiné une femme en la poussant vendredi matin sur les rails d’un RER a été levée hier soir. Le suspect a été conduit à l’infirmerie psychiatrique, a indiqué samedi le parquet de Paris, joint par l’AFP.
« La poursuite de sa garde à vue a été considérée comme incompatible avec son état de santé », a expliqué le parquet. Les investigations, confiées au 3ème district de la police judiciaire parisienne, se poursuivent.
Selon une source policière, une femme portant un hijab se trouvait vendredi matin sur le quai du RER B à la station Cité universitaire dans le XIVe arrondissement de Paris, en direction du nord, lorsqu’elle a été « volontairement » poussée par un homme sur les voies.
Au moment de son interpellation dans l’après-midi, cet homme a assuré aux policiers qu’il était « Dieu » et « devait tuer des gens », en ciblant des « personnes faibles », a ajouté cette source.
Pas de lien établi entre l’auteur et la victime
Les premiers éléments de l’enquête n’ont pas permis d’établir de lien entre l’auteur et la victime, âgée de 52 ans et de nationalité algérienne.
Quand elle est tombée sur la voie vendredi matin, la femme s’est relevée mais n’a pas pu éviter le train, qui l’a percutée et mortellement blessée, selon le parquet.
L’homme a alors pris la fuite. Arrêté dans l’après-midi, initialement pour vol à l’étalage à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) par une patrouille de la brigade anticriminalité, il a avoué être « l’auteur des faits survenus (le) matin », a indiqué le parquet.
Le visionnage des images de vidéosurveillance de la station RER a permis d’établir qu’il correspondait physiquement à l’auteur des faits, a-t-on souligné de même source.
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