Moscou accuse l’armée américaine d’avoir utilisé des munitions incendiaires en Syrie

9 septembre 2018 20:35 Mis à jour: 9 septembre 2018 20:38

La Russie a accusé dimanche les Etats-Unis d’avoir mené dans l’est de la Syrie des bombardements au phosphore blanc, dont l’utilisation contre des cibles militaires au milieu des civils est interdit par le droit humanitaire international. « Deux avions F-15 américains ont mené des bombardements le 8 septembre (samedi) visant la localité de Hajin dans la région de Deir Ezzor avec l’utilisation de munitions incendiaires au phosphore », a indiqué dans un communiqué le général de l’armée russe Vladimir Savtchenko.

Attendre les informations concernant d’éventuels morts et blessés

« Ces frappes ont résulté en de puissants incendies. Nous éclaircissons les informations concernant d’éventuels morts et blessés », a-t-il ajouté. En Syrie, l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) contrôle toujours une poche dans la province de Deir Ezzor (est) entre le fleuve Euphrate et la frontière irakienne, et est présente dans le vaste désert syrien.

La coalition internationale emmenée par les Etats-Unis aide les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui mènent depuis des mois une offensive pour chasser l’EI de ce dernier réduit.

L’armée russe, qui intervient militairement depuis 2015 en Syrie en soutien aux forces de son allié, le président Bachar al-Assad, avait été accusée en mars par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) d’avoir utilisé des bombes incendiaires lors de l’offensive du régime contre le bastion rebelle de la Ghouta orientale près de Damas. Moscou avait alors dénoncé un « mensonge éhonté ».

DC avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.