Moscou : Un chef de la mafia poignardé par ses filles qu’il violait et battait

31 juillet 2018 17:16 Mis à jour: 31 juillet 2018 20:24

Un boss de la mafia russe a été découvert, gisant à son domicile, le corps poignardé à plus d’une dizaine de reprise. Mikhail Khachaturyan, 57 ans, laisse derrière lui trois filles, un garçon, et un lourd passé criminel. La police a arrêté ses filles, qui ont avoué son meurtre. D’après elle, leur père les battait et abusait d’elles.

Personne ne savait la vérité au sujet de Mikhail Khacaturyan jusqu’à ce que ce chef de la mafia russe soit retrouvé mort. D’après la police, il a été retrouvé poignardé à plus d’une dizaine de reprises à l’intérieur de son appartement, à Moscou. Ses trois filles, Kristina, 19 ans, Angelina, 18 ans et Maria, 17 ans,  se sont confessées aux autorités, expliquant que leur père abusait d’elles depuis des années. Elles décrivent un père violent, accro à l’héroïne et qui n’hésitait pas à les violer.

« Nous le détestions, et la seule chose que l’on voulait, c’était qu’il disparaisse de nos vies ou qu’on ne l’ait jamais connu. Nous voulions qu’il parte et ne revienne jamais », aurait indiqué l’aînée, Kristina, à la police d’après le journal Metro.

D’après elles, leur père les a menacées d’un couteau, avant que l’aînée ne le poignarde, suivie par ses deux sœurs. Un ami de la famille a confirmé la vie sulfureuse du parrain « Il les a toujours battues. Un jour, il les a amenées en forêt et les a menacées, il leur a dit qu’il les tueraient. Leur mère l’a quitté, il leur interdisait tout contact avec elle. Il était lié au monde du crime, c’était un chef de la mafia ».

La police a retrouvé un arsenal au domicile, ainsi que deux kilogrammes d’héroïne. Un autre témoin aurait indiqué au Sun que les filles vivaient un « cauchemar, une vie de traumatismes, physiques et mentaux. Elles étaient couvertes de contusions, mais leur père n’était pas idiot et faisait en sorte que les coups ne transparaissent pas sur leurs corps ».

Si la justice décide de les poursuivre, elles pourraient risquer jusqu’à 15 ans de prison ferme.

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