En Moselle, un chauffeur de taxi-ambulance s’étant absenté pour se faire vacciner, tout en ayant prévenu au préalable de son absence, a été licencié pour faute grave.
Le 29 juin dernier, Xavier, chauffeur de taxi-ambulance en Moselle, a été licencié. La raison ? La société qui l’employait lui a reproché de s’être absenté pour se faire injecter sa deuxième dose de vaccin contre le Covid-19. Pourtant, de son côté, le conducteur a affirmé qu’il avait informé son employeur la veille et le jour même de sa vaccination, a rapporté Lorraine actu.
De plus, il avait également tenté d’utiliser une journée de vacances en prévision : « Ma deuxième dose de vaccin était prévue pour le 29 juin, donc j’ai posé un congé payé dès le 21 juin, qui a été refusé », a expliqué Xavier. Puis, à son retour, la mauvaise nouvelle : « J’ai appris que j’allais recevoir un courrier recommandé pour une sanction disciplinaire. » Et, au final, jugeant la faute grave, son entreprise l’a licencié.
#Moselle : un chauffeur de taxi-ambulance licencié pour être allé se faire vaccinerhttps://t.co/z2LwpoRIPB via @actufr pic.twitter.com/UHD6MpDTjp
— Lorraine-Actu (@LorraineActu) September 1, 2021
Depuis, le chauffeur a annoncé vouloir poursuivre son employeur aux Prud’hommes, a rapporté 20 Minutes. « On me reproche de m’être fait vacciner. C’est un licenciement abusif. […] On licencie des gens qui ne sont pas vaccinés et moi, on me licencie parce que je me fais vacciner », a-t-il dénoncé.
De son côté, le dirigeant de la société a indiqué avoir licencié son chauffeur « pour abandon de poste ». Aussi, il a expliqué que le refus de congés payés était dû à de trop nombreuses absences et que « plusieurs solutions alternatives ont été proposées à l’employé, et il les a refusées », a-t-il conclu.
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