En Moselle, Fabien Engelmann, le maire (RN) d’Hayange, a demandé à sa police municipale de ne pas contrôler le passe sanitaire auprès des cafetiers et des restaurateurs de sa commune.
Mardi 10 août, à Hayange, le maire (RN) Fabien Engelmann a annoncé que la police municipale ne contrôlera le passe sanitaire auprès des cafetiers et des restaurateurs. Auparavant, l’élu avait déjà demandé à sa police municipale de ne pas verbaliser les contrevenants lors de l’instauration du couvre-feu à 18h début janvier, a rapporté Lorraine actu.
Selon lui, le contrôle du passe sanitaire est une « mesure liberticide mise en place par le gouvernement Macron ». Celle-ci n’a donc « pas sa place au sein de notre pays libre et démocratique », a-t-il dénoncé.
« Ce n’est pas le travail de la police municipale, ni de la police nationale, que d’effectuer des contrôles afin de déterminer quelle personne a le droit ou non de boire un café ou de manger quelque chose. Nos restaurateurs faisaient déjà tous les efforts, notamment sur les gestes barrières et l’adaptation des jauges, pour garantir de bonnes conditions sanitaires pour tous. Il est inadmissible de faire peser sur eux une pression supplémentaire en leur faisant contrôler le passe sanitaire de leurs clients », a déclaré Fabien Engelmann.
#Hayange : la police municipale ne contrôlera pas le pass sanitaire dans les cafés et restaurantshttps://t.co/mO2amo6PvA via @actufr pic.twitter.com/myYRKVmfz7
— Lorraine-Actu (@LorraineActu) August 10, 2021
Aussi, le maire d’Hayange a assuré que « nous avons déjà des remontées de restaurateurs qui nous signalent des pertes sèches de leur chiffre d’affaires, avec une baisse importante du nombre de leurs clients ».
« Certaines communes emploient leur police municipale pour fliquer les commerçants. À Hayange, nous faisons le choix de les soutenir dans cette période difficile », a conclu Fabien Engelmann.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.