Rattrapés par la justice, les époux Balkany ne seront finalement pas candidats aux municipales de Levallois-Perret en mars prochain.
Le maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, incarcéré depuis le 13 septembre à la prison de la Santé, et et son épouse et première adjointe Isabelle Balkany, ont renoncé mercredi à se présenter pour un sixième mandat à la tête de cette commune huppée des Hauts-de-Seine, le jour de la fin de leur procès en appel pour fraude fiscale lors duquel prison ferme et dix ans d’inéligibilité ont été requis contre eux.
« Le suffrage universel des citoyens français et des électeurs levalloisiens est volontairement confisqué par la justice », est écrit dans un communiqué signé des deux époux qui annoncent la nomination de deux proches pour conduire la liste de la majorité aux municipales de mars prochain, que « nous soutiendrons » se sont insurgés les époux dans un tweet d’Isabelle Balkany.
Interrogée plus tard lors d’un point-presse à la mairie sur l’éventualité qu’ils soient tout de même présents sur la liste de la « majorité municipale » en mars, Mme Balkany a préféré éluder la question, refusant d’y répondre clairement.
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COMMUNIQUÉ DE PATRICK ET ISABELLE BALKANY… #Levallois pic.twitter.com/eZHFjqMMgr— Isabelle Balkany (@ibalkany) December 18, 2019
Isabelle Balkany: « Je pense qu’il y a, objectivement, la volonté de nous empêcher de nous présenter aux élections municipales » pic.twitter.com/9aG7ktx6Sj
— BFMTV (@BFMTV) December 18, 2019
Sage décision
« La décision de Patrick et Isabelle Balkany est sage pour l’avenir de Levallois », a salué dans un tweet l’élu d’opposition Arnaud de Courson conseiller municipal (DVD), lui-même candidat à la mairie.
La décision de P&I #Balkany de ne pas être candidat est raisonnable.
Un débat serein pour les #Municipales2020 à #Levallois débute aujourd’hui.
Les Levalloisiens vont pouvoir apprécier l’équipe, le projet, l’ambition et l’expérience de chaque candidat. #LevalloisContinue— Arnaud de Courson (@2courson) December 18, 2019
Le délibéré prévu pour le 4 mars, soit onze jours avant le premier tour des municipales (15 mars), faisait peser une épée de Damoclès trop menaçante sur leur candidature. « Ce délibéré n’est pas par hasard », a fustigé la première adjointe, car « les dépôts de candidatures aux municipales sont 15 jours avant les élections (…) et au 28 février toutes les listes doivent être enregistrées et validées par la préfecture ».
Le couple n’en a pas fini avec la justice. Leur procès en appel cette fois pour blanchiment de fraude fiscale doit se tenir du 3 au 19 février prochain.
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