Si elle est réélue en mars, Anne Hidalgo promet de rendre cyclables l’intégralité des rues de Paris d’ici 2024. Pour se faire, elle prévoit de supprimer 60 000 places de stationnement pour créer un réseau de grands axes de pistes cyclables dans tout Paris.
Mardi 28 janvier, Anne Hidalgo a proposé d’aménager 400 km de plus aux 1 018 km existants, dont le « Vélopolitain », pour créer un réseau de grands axes de pistes cyclables qui maillerait la capitale.
Son projet prévoit que toutes les rues deviennent accessibles à vélo et que les grands axes aient des aménagements sécurisés. Les ponts et portes de Paris, considérés comme des « zones de danger », seraient également équipés de pistes protégées.
Au final, Anne Hidalgo souhaite qu’au moins une « Vélorue » soit dédiée aux cyclistes dans chaque arrondissement. Le double-sens cyclable serait également généralisé dans les zones 30, et 100 000 nouveaux stationnements pour vélo pourraient être mis à disposition.
Elle prévoit dans le même temps la mise en place d’un « Code de la rue » donnant la priorité aux piétons et cyclistes.
Anne Hidalgo promet également de développer l’apprentissage de la bicyclette à l’école, et elle souhaite multiplier les contrôles mobiles et le déploiement d’agents de police dédiés à la sécurité de la circulation à vélo.
Elle songe aussi a créer des « boucles cyclables olympiques » qui relieront les sites d’épreuves olympiques.
Après avoir présenté son projet, de vives critiques ont été lancées par ses adversaires, notamment à la suite du fiasco du changement d’opérateur des vélos en libre-service Vélib.
En retour, Anne Hidalgo a expliqué : « Le nombre d’abonnés actuels est supérieur au nombre d’abonnés du Vélib 1 », avant d’ajouter : « Ce sujet est derrière nous et je ne reviendrai pas sur ce terrain, parce que les enjeux sont beaucoup trop importants. »
Elle a ensuite conclu : « Le message, c’est que l’on peut tous sortir de la dépendance à la voiture et gagner une nouvelle liberté. »
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