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Benjamin Griveaux tacle ses anciens rivaux LREM à la Mairie de Paris

juillet 17, 2019 17:37, Last Updated: juillet 18, 2019 10:25
By D. S avec AFP

« Il y a un abruti chaque jour qui dit qu’il veut être maire de Paris », (Hugues) « Renson c’est un fils de p…., on le sait depuis le premier jour. Mounir (Mahjoubi) … bon… no comment »... Une fuite de « conversation privée » rapportés mercredi par Le Point.

Il y a quelques semaines l’hebdomadaire a publié ce florilège de propos de M. Griveaux à ses rivaux pour l’investiture LREM aux municipales à Paris, sans préciser le contexte ni les interlocuteurs.

Finaliste malheureux dans la course à l’investiture, Cédric Villani est également étrillé selon ces propos rapportés : « Cédric, il n’a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser ! »

Alors que la presse disait le chef de l’État attentif à la campagne du médaillé Fields, M. Griveaux aurait assuré, toujours selon Le Point, qu’« Emmanuel [Macron] (lui) envoie des SMS en disant : « Cédric n’a pas compris ce que je lui ai dit » ». 

Sur son concurrent Pierre-Yves Bournazel, élu de centre-droit à Paris et membre d’Agir, M. Griveaux aurait déclaré : « Qui tient Bournazel par les c… depuis le début, si ce n’est moi ? Pourquoi est-ce qu’on fait entrer (Franck) Riester (d’Agir) au gouvernement ? Pour tenir les mecs d’Agir, tout cela n’est pas le fruit du hasard ! », selon Le Point. 

Les municipales à Paris, « c’est pas la cantonale de Vesoul ! Vous croyez quoi, qu’on tricote ? », a également déclaré M. Griveaux, affirme Le Point.

« Pendant une campagne, les mots dépassent parfois la pensée », a réagi Mounir Mahjoubi. « Moi je suis dans l’écoute inconditionnelle, je sais pardonner. Tout cela n’a aucune importance, il faut maintenant se tourner vers l’avenir », ajoute celui qui s’était désisté dans la dernière ligne droite pour soutenir Cédric Villani.

« Benjamin Griveaux déplore qu’une conversation privée se retrouve dans la presse », a réagi son entourage, qui assure que « dès qu’il en a pris connaissance, il a appelé les personnes citées pour s’excuser auprès d’elles ».

« Le sujet est clos », a-t-on ajouté de même source, indiquant que l’ancien porte-parole du gouvernement est désormais « pleinement concentré sur la préparation de son meeting jeudi soir ».

Au lendemain de la désignation de M. Griveaux mercredi 10 juillet, M. Villani avait décidé de reporter à septembre sa décision de lui apporter ou non son soutien.

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