Une mystérieuse créature marine aux formes saillantes et à la peau couverte d’épines a été découverte par une Néo-Zélandaise.
Hanna Mary marchait le long de la plage avec sa mère quand elle a vu un étrange squelette cartilagineux sur la plage de Rakaia Huts à Canterbury, Nouvelle-Zélande, le 24 novembre dernier.
« Quand je l’ai sortie et que j’ai vu toutes les dents et les épines, j’étais convaincue qu’il s’agissait d’une créature rare des grands fonds marins », a dit Hanna à Fox News. « J’étais exaltée parce que j’aime l’océan et ses habitants. »
Elle a pris plusieurs photos du spécimen et les a affichées sur les médias sociaux pour savoir de quoi il s’agissait.
« Quelqu’un peut-il m’aider à identifier cette espèce de poisson, de raie ou d’extraterrestre que j’ai trouvée échouée à Rakaia Huts ? », a-t-elle écrit sur Facebook.
Beaucoup ont suggéré que c’était une sorte de raie, peut-être une raie boréale. Mais certains ont dit qu’il pourrait s’agir d’un requin-scie.
« Je ne sais pas, ça a l’air… effrayant », a écrit une autre personne.
« J’ai d’abord cru que c’était une toile en plastique. J’ai sorti la chose de sous des bâtons et c’était un peu plus qu’un simple morceau de plastique », a-t-elle déclaré au New Zealand Herald.
« Ma mère a trouvé un morceau de bois intéressant, elle l’a ramassé et à ce moment elle a crié : ‘Oh, mon Dieu !' » Sa mère a ensuite laissé tomber la carcasse et s’est précipitée vers elle, a dit Hanna. « Alors j’ai ramassé la créature et j’ai crié plus fort qu’elle », a dit Hanna.
Hanna n’y a pas touché directement, parce qu’elle croyait que la créature pouvait être vénéneuse, mais elle a finalement eu le courage de la ramasser.
« Je l’ai emportée jusqu’à la maison et je l’ai donnée à un taxidermiste d’à côté pour voir s’il savait ce que c’était, mais il n’était pas trop sûr non plus », a-t-elle dit. « C’est pourquoi j’ai pensé que je devais étendre mes recherches et voir si quelqu’un d’autre savait ce que c’était. »
Quand les gens ont essayé de deviner ce que c’était, ils n’ont rien trouvé.
A beachgoer collecting trash that had washed ashore following a storm in New Zealand was bewildered when she picked up a piece of debris that turned to be the remains of a monstrous-looking creature. https://t.co/M9iIVsVzdb
— WKCY-AM (@newsradiowkcy) 28 novembre 2018
« Quelques-unes des suppositions étaient un peu absurdes parce qu’elles paraissent si peu probables », a déclaré Hanna. « Chaque fois qu’on essayait de comparer la créature aux hypothèses qui étaient émises de la part des internautes, ça ne concordait pas. Je m’étais dite qu’il s’agissait d’une sorte de raie de haute mer, peut-être une raie de profondeur (Bathyraja abyssicola), qui aurait pu être ramassée par un chalutier. »
« J’espère que j’ai la bonne réponse », a-t-elle ajouté.
Malcolm Francis, scientifique halieutique et écologiste marin au National Institute of Water and Atmospheric Research (NIWA), a révélé qu’il s’agit en fait d’une raie de Nouvelle-Zélande (traduction littéraire) (Dipturus nasutus).
« On les appelle des ‘rough skate’ (raies ‘grossières’, ‘brutes’ ou ‘rustiques’) parce qu’elles sont très maigres… il est assez courant d’en apercevoir à Canterbury », a-t-il dit. « Elles sont comme des requins, mais de forme aplatie, et leur squelette est fait de cartilage. Elles passent beaucoup de temps dans les profondeurs océaniques. »
Elles sont parfois capturées par des pêcheurs qui vendent leurs ailes pour être mangées.
« Vous les verrez peut-être dans les poissonneries de l’île du Sud », a-t-il dit. « Celle-ci avait peut-être été attrapée par un pêcheur et jetée par-dessus bord jusqu’à ce qu’elle échoue sur le rivage. »
Les parties sur l’animal qui ressemblent à des pattes n’en sont pas vraiment, a-t-il dit, ajoutant que ce sont des appendices pour l’accouplement. « Elles sont utilisées pour aider le mâle à s’accrocher à la femelle lorsqu’ils s’accouplent », a-t-il dit.
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