Un habitant du Six-Fours dans le Var a capturé des images d’un drôle d’animal, une sorte de « sanglier yéti » : une tête noire aplatie, un corps tout blanc, le tout beaucoup plus gros que n’importe lequel des sangliers qu’il a photographiés.
Lorsque Daniel a relevé ses appareils photos thermiques installés sur des arbres et qu’il a regardé les clichés rapportés, il n’en est pas revenu. Il a découvert une énorme créature qui a été qualifiée de « sanglier mutant ».
« Je n’ai jamais rien vu de comparable », a-t’il déclaré à nos confrères de Var-Matin. Il décrit « un corps tout blanc, comme un mouton » et une « tête noire », « beaucoup plus aplatie que d’ordinaire ». Quant à la taille de l’étrange animal, Daniel n’a jamais vu de sanglier aussi gros. Il estime qu’il pèse environ 80 kg et que sa tête mesure 30 centimètres de diamètre.
Devant cette énigme, les journalistes de Var-Matin ont mené une enquête et trouvé certains éléments expliquant d’où pouvait provenir l’animal, puis ils ont publié un article le 11 novembre avec la photo du « mutant ». Selon la société de chasse Le Lièvre, située à Six-Fours, il s’agissait tout simplement d’un croisement entre un « sanglier et un cochon de Chine ». Justement, un certain nombre de cochons de Chine se sont échappés de leur enclos dans les environs ces derniers temps.
Une mascotte qui s’appelle Pogui
Un nouveau rebondissement est arrivé quelques jours après la parution du premier article, révélant tout, ou presque, sur la vie de cette énigmatique bête. Cet animal s’avère être la mascotte de tout un quartier — dont le nom ne sera pas révélé — et s’appelle Pogui.
L’ancien propriétaire de Pogui a diffusé une vidéo du mammifère alors qu’il était encore tout jeune, en train de jouer. L’animal s’est échappé avant d’adopter un quartier de Six-Fours dans lequel il a pris ses marques il y a 4 ans, lorsqu’il était blessé. Au lieu d’être une sorte de « cochonglier », Pogui est en fait un cochon nain américain.
« Il nous rend visite à tour de rôle », a raconté une habitante de Six-Fours, qui l’a trouvé blessé et l’a soigné. Quand elle l’a relâché, il est resté avec ses chevaux avant de partir chez sa voisine. « Tout le monde l’a accepté, et tout le monde l’adore, à commencer par les enfants », assure-t-elle.
Une bonne entente avec les chasseurs
Pour assurer la sécurité de Pogui, son ancien propriétaire a contacté la société de chasse locale afin que l’animal soit épargné. « Ça se passe bien depuis toutes ces années », assure-t-il. Pogui a tout de même reçu du plomb une fois, « mais ce n’était pas intentionnel… »
Afin d’assurer une bonne entente avec les chasseurs qui ne veulent surtout pas que ce genre d’animal puisse se reproduire, Pogui a subi une castration chimique.
Espérons qu’avec tout ce remue-ménage médiatique, la nouvelle star de Six-Fours arrivera à conserver ses petites habitudes tranquilles auprès des chevaux et des humains de son quartier. « C’est fou de voir comme les autres animaux s’entendent avec lui. Il joue avec eux, il les tranquillise », témoigne la dame qui l’avait recueilli bébé.
« Il adore qu’on lui gratte les oreilles, le ventre, comme un chien », assure une autre riveraine à l’antenne de BFMTV. « L’été il ne se gène pas pour venir sur nos terrasses, se coucher sous la table ».
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